Viol sur un lieu de rencontres du bois de Vincennes : un suspect de 25 ans arrêté

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Un jeune de 25 ans, en prison pour une autre affaire, est suspecté de viol. La victime avait été attaquée en décembre dernier en pleine nuit dans le bois de Vincennes.

Non, ce n’est pas lui. Il n’est même pas homosexuel et ne fréquente pas les lieux de rencontres. La victime ? Il ne l’a jamais vue. C’est la défense avancée en garde à vue cette semaine par le suspect d’un viol survenu en décembre dernier sur un lieu de rencontres gay du bois de Vincennes à Paris (XIIe).

Ce jeudi, le suspect, âgé de 25 ans, a été présenté au tribunal de Paris en vue de l’ouverture d’une information judiciaire. On ignore quelle décision a été prise par les magistrats à l’issue de ce défèrement. Une chose est sûre : l’homme est en prison, puisque c’est là que les policiers du deuxième district de police judiciaire sont venus l’extraire en début de semaine pour l’entendre. Il était déjà détenu dans le cadre d’une autre affaire survenue peu de temps après le viol. Retour sur les faits.

Confondu par son ADN

Le 21 décembre vers 1 heure du matin, un jeune de 24 ans, après s’être garé, déambule dans les allées du bois, près d’un lieu de rencontres pour les gays. En arrivant, le jeune, selon le récit qu’il a fait aux enquêteurs, croise d’abord son violeur présumé qui lui fait des avances. La victime refuse et passe son chemin. Deux heures et demie plus tard, alors qu’elle retourne à sa voiture, elle tombe à nouveau sur lui.

Cette fois, pas de refus formel. Mais avant qu’il puisse se passer quelque chose de consenti, l’homme de 25 ans, toujours d’après le récit du plaignant, lui saute dessus. Il tente immédiatement de lui imposer une fellation en se montrant violent. La victime se débat mais son agresseur parvient à la traîner jusqu’à une tente située à proximité. Il lui fait une clé de bras et la viole.


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Il lui vole enfin son téléphone portable et prend la fuite. Saisis de l’enquête, les policiers de la « 2 » retrouvent facilement la tente où le viol a eu lieu. C’est un abri de SDF fréquenté très régulièrement par un homme en particulier. Les enquêteurs obtiennent son identité. Est-ce la bonne ? En tout cas, ils ont une confirmation ADN. La victime, à qui trois jours d’incapacité totale de travail ont été prescrits, avait eu la présence d’esprit de conserver une empreinte génétique de son violeur.

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