Une quote-part de 5 % est concernée pour un montant évalué à 400 000 euros cette année et jusqu’à plusieurs millions à l’avenir.
La Société nationale de sauvetage en mer (SNSM) va bénéficier d’une nouvelle source de revenus. Cette association de bénévoles allant au secours des navires en péril recevra une quote-part de la taxe sur les parcs éoliens en mer, selon un arrêté publié ce samedi au Journal officiel.
L’arrêté a été signé le 23 février par le secrétaire d’État à la Mer, Hervé Berville, lors d’un déplacement dans le Calvados. La SNSM percevra « une quote-part de 5 % de la taxe affectée aux éoliennes marines », selon le secrétariat d’État. « Cette fiscalité pourra représenter dès 2023 jusqu’à 400 000 euros » de ressources pour l’association.
À l’avenir, les caisses de la SNSM pourraient être abondées, via cette taxe, à hauteur de « plusieurs millions d’euros par an au fur et à mesure de la mise en service des parcs éoliens en mer programmés sur les différentes façades maritimes françaises ».
4 593 opérations de sauvetage en 2021
La SNSM, « seul organisme de secours et de sauvetage en mer agréé » par les autorités, a réalisé 4 593 opérations de sauvetage en 2021. L’association, qui bénéficie par ailleurs d’une subvention annuelle de l’État de six millions d’euros, pourra ainsi « moins dépendre des donations privées », a souligné Hervé Berville. Des tirelires de la SNSM en forme de canot de sauvetage sont souvent fixées aux abords des ports français pour récolter les dons.
L’association compte plus de 5 000 sauveteurs embarqués bénévoles qui, sur demande du centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage (CROSS), « effectuent les opérations de recherche en mer, assistent les navires en difficulté, évaluent l’état des personnes à secourir, leur donnent les premiers soins et ramènent les blessés et les naufragés à terre ».