Ce groupe, qui se présente comme axé sur la pratique du tantra yoga, est accusé de cacher une secte qui pratiquerait des violences sexuelles à grande échelle. 15 personnes, dont le gourou Gregorian Bivolaru, étaient présentées ce vendredi à des juges
Un vaste coup de filet en France contre une secte internationale de yoga trantrique. Le gourou de ce mouvement accusé d’organiser des violences sexuelles et 14 autres personnes ont été présentés ce vendredi à des juges d’instruction parisiens, aboutissant quelques heures plus tard à la mise en examen et au placement en détention du gourou de ce mouvement Gregorian Bivolaru.
Ce dernier, de nationalité roumano-suédoise, est la figure fondatrice du Mouvement pour l’intégration spirituelle vers l’absolu (Misa). Il est mis en examen pour viols, abus de faiblesse, séquestration et traite d’êtres humains en bande organisée. Lors d’une audience au tribunal de Paris, une juge des libertés et de la détention a décidé de son placement en détention provisoire. « Je me désole de cette décision », a réagi auprès de l’AFP son avocat Anis Harabi. « Nous allons travailler sur le dossier et établir son innocence », a-t-il assuré.
Ces présentations et cette première mise en examen font suite aux 41 interpellations révélées mardi par Libération. Selon une source proche, ce dossier porte sur « un groupe aux contours de la mafia, du proxénétisme sous des atours prétendument philosophiques », dont Gregorian Bivolaru, 71 ans, serait le personnage central.