« Si on regarde le classement, on est inquiet » : l’avenir incertain du PSG après sa défaite face au Bayern

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Achraf HAKIMI of PSG dejected during the UEFA Champions League match between Bayern Munich and PSG at Allianz Arena on November 26, 2024 in Munich, Germany. (Photo by Hugo Pfeiffer/Icon Sport)

Défait sur la pelouse de l’Allianz Arena de Munich, le PSG est plus que jamais menacé dans cette drôle de campagne de Ligue des champions. Après la rencontre, ni Luis Enrique ni ses joueurs n’ont pu cacher leur désarroi… et leur inquiétude, alors qu’il ne reste plus que trois matchs pour sauver une qualification en 16e de finale.

C’était déjà mal embarqué, c’est quasiment officiel après ce mardi soir : Paris ne pourra pas viser mieux qu’une qualification pour les barrages de la Ligue des champions. Les différents modèles statistiques prévoyant le nombre de points nécessaires à accrocher le top-8, les premières places du classement directement qualificatives en 1/8es, ne laissent à Paris qu’une chance infinitésimale de réussir cet exploit avec 13 points (moins de 5 %). Et pour cela, il faudra au PSG à remporter ses trois derniers matchs.

Après la nouvelle défaite concédée ce mardi soir sur la pelouse du Bayern (1-0), la tendance n’était clairement pas à l’optimisme, ni en la croyance aux petits pourcentages qui font des grandes différences. Paris, provisoirement 26e du classement et irrémédiablement bloqué à 4 points après 5 rencontres, s’enfonce dans le bas de tableau et dans la morosité. « Si on regarde le classement, on est inquiet, assurait Marquinhos au micro de Canal + après la rencontre. On a trois finales à jouer. Notre objectif reste de nous qualifier. »

Frustré, le capitaine brésilien a porté l’attention sur l’arbitre de la rencontre Istvan Kovacs, et sa décision notamment d’exclure Ousmane Dembélé à l’heure de jeu. « On n’aime pas parler de l’arbitrage, mais il était contre nous, a estimé le défenseur parisien. En première mi-temps, c’était serré. On essayait de presser aussi. On a pris des risques en trop. On a changé en deuxième mi-temps. Mais avec le rouge, c’était difficile pour nous. »

« On ne peut pas se cacher, la situation est difficile »

Également interrogé au micro de Canal +, avant son passage en conférence de presse, Luis Enrique a cependant réfuté l’idée selon laquelle ses joueurs se cachent derrière des excuses pour justifier leurs difficultés européennes. « Je crois que notre équipe est dans un projet très intéressant, basé sur le futur, a-t-il répété. On a montré dans beaucoup de matchs qu’on était au niveau. Même quand on perd, on a toujours envie d’attaquer. S’il y a un coupable c’est moi, et j’accepte toutes les critiques. »

« C’est difficile de parler », a de son côté livré Vitinha, essoufflé après un match très exigeant sur le plan physique. Lui aussi, frustré, estime que le PSG « sort avec l’impression que le match est différent si on ne prend pas ce rouge ». « Après le rouge, c’était difficile physiquement, poursuit-il On a tout donné. (…) Je continue à dire qu’on a une très bonne équipe, qu’on peut battre les meilleures équipes. Malheureusement, on n’a pas de chance dans cette Ligue des champions. Celui-là encore, avec le rouge, ça devient difficile. » Et d’en arriver à la même conclusion que Marquinhos : « Bien sûr, on ne peut pas se cacher, la situation est difficile. Il faut gagner les trois matchs. »

Le premier de ces trois matchs arrivera rapidement : le 10 décembre, à Salzbourg. Puis il faudra attendre fin janvier, le 22 pour la réception de Manchester City et le 29 pour un ultime déplacement à Stuttgart. Pour Paris, malheureusement, tout ne pourrait se jouer que dans les dernières minutes de cette « phase de ligue » de la C1, qui réserve plus de défis que prévus à Luis Enrique et ses hommes.

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