Saint-Denis défend sa candidature comme capitale européenne de la culture à Bruxelles

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Bruxelles, ce lundi. La ville de Saint-Denis a défendu sa candidature comme capitale européenne de la culture.

Le maire de Saint-Denis, Mathieu Hanotin (PS), est en visite express ces lundi et mardi, dans la capitale de l’Union européenne, pour défendre la candidature de sa ville pour 2028 et mettre l’accent sur son « atypisme » comparée à celles des grandes villes de province.

« Allez, je vous laisse, j’enchaîne sur une autre réunion ! » Difficile d’avoir beaucoup de détails sur la visite express de Mathieu Hanotin, à Bruxelles (Belgique). Le maire de Saint-Denis n’a visiblement pas une minute à perdre. Ces lundi et mardi, l’élu socialiste et son adjointe Leyla Temel sont en voyage officiel dans la capitale de l’Union européenne pour défendre la candidature de Saint-Denis comme capitale européenne de la culture en 2028.

« On ne reste que 36 heures sur place. Le but de ce voyage est de présenter notre projet à différents acteurs de l’Union européenne. On a rencontré des députés européens, la commissaire européenne à la Cohésion et aux Réformes, Elisa Ferreira, et de nombreux conseillers. Notre programme est assez chargé mais c’est l’occasion d’expliquer le principe de notre candidature, même si ce n’est pas eux qui vont décider du gagnant, mais une commission indépendante désignée par la commission européenne », rappelait, lundi soir, le premier édile joint par téléphone.

Une candidature « périphérique »

Saint-Denis, qui a déposé officiellement sa candidature l’an passé, est en compétition avec d’autres villes françaises (Clermont-Ferrand, Amiens, Rouen, Bastia, Roubaix, Bourges, Nice, Reims ou encore Montpellier). « Nous, nous avons une candidature atypique, estime celui qui est aussi président du territoire Plaine commune. Toutes les autres villes sont des villes centres de province. Notre candidature a deux rôles : elle vise à réinterroger la place des périphéries au sein des métropoles. Et quand on voit ce qui se passe en France et aujourd’hui en Italie (la montée de l’extrême droite)on veut aussi promouvoir un modèle de vivre ensemble et de diversité culturelle. »

La plupart des personnes rencontrées durant ce voyage avaient déjà entendu parler de son projet baptisé « Périféeries 2028 ». « Ce voyage doit également nous aider à mieux comprendre les orientations de l’Union européenne, de la commission, d’échanger ensemble », précise Mathieu Hanotin, qui déposera un nouveau dossier de candidature le 1er décembre prochain. « Une première short list de villes retenues sera connue au printemps (prochain) et le choix final fin 2023. »

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