RETRAITES: L’ASSEMBLÉE NATIONALE REVIENT SUR LE DÉBLOCAGE DE 500 MILLIONS D’EUROS POUR LES PENSIONS

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General view of the French national assembly taken during a weekly session of questions to the government on November 27, 2012, in Paris. AFP PHOTO BERTRAND GUAY / AFP PHOTO / BERTRAND GUAY

Au milieu de la nuit de mardi à mercredi, Bruno Le Maire a demandé une seconde délibération sur un amendement du groupe LIOT, qui avait été adopté quelques heures plus tôt.

Ce mardi, en fin de journée, les députés ont voté, contre l’avis du gouvernement, une revalorisation supplémentaire de 500 millions d’euros pour les pensions de retraitedans le cadre des débats sur le projet de loi de finances rectificative. Mais à la toute fin de l’examen de ce texte, le ministre de l’Economie Bruno Le Maire a demandé une seconde délibération.

Un nouveau scrutin a donc eu lieu ce mercredi à 2h39 et l’amendement de réécriture du gouvernement a été adopté (224 pour, 121 contre). La Nupes et le RN ont voté contre, tandis que LR ont voté pour.

« Vous êtes allergiques au progrès social »

Avant ce nouveau vote, l’opposition a vivement critiqué la décision du ministre de l’Economie. « Vous êtes allergiques au droit à la retraite, vous êtes allergiques au progrès social », a ainsi lancé le communiste Pierre Dharréville, son camarade André Chassaigne qualifiant l’amendement du gouvernement de « torchon. »

« Il est venu le temps d’admettre les votes de cette Assemblée », a de son côté argumenté Caroline Fiat (LFI), avant que les députés de la Nupes ne clament « Démocratie! Démocratie! » dans l’hémicycle.

Quelques minutes plus tard, Bruno Le Maire a nié « tout passage en force », rappelant que le règlement de l’Assemblée nationale autorise une seconde délibération à la demande du gouvernement. Il a justifié cette demande car la revalorisation était « financée en prélevant les sommes sur les pensions de retraites civiles et militaires de l’Etat ».

Du côté du RN, c’est le soutien annoncé par la députée LR Véronique Louvagie à la nouvelle mouture gouvernementale qui a suscité la réaction la plus virulente: « C’est la mort des Républicains comme parti d’opposition », s’est emporté Sébastien Chenu.

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