Après sa qualification pour le dernier carré de la compétition, le club de la capitale retrouvera Arsenal ou le Real Madrid. Les deux lui conviennent, même si les joueurs préfèrent sans doute les Gunners, contre qui ils ont une revanche à prendre.
Vous avez aimé Liverpool puis Aston Villa ? Prenez un verre d’eau, la suite s’annonce encore plus fantastique, totalement incroyable et sans doute magique parce que Paris possède plus d’une chance de se hisser en finale. La vie du PSG est simple : en demi-finale, ou il hérite du tenant du titre, du plus grand club du monde, le plus titré en Ligue des champions en tout cas (15 C1 entre 1956 et 2024), le Real Madrid de Kylian Mbappé ; ou il tombe sur Arsenal, l’une des plus belles équipes d’Europe, une sorte de modèle pour lui, construite sur le même logiciel : un collectif sans stars, un entraîneur espagnol fan de jeu et de possession, une avancée inexorable vers la gloire.
Les jeux d’argent et de hasard peuvent être dangereux : pertes d’argent, conflits familiaux, addiction… Retrouvez nos conseils sur joueurs-info-service.fr (09 74 75 13 13 – appel non surtaxé)
À lire aussiAston Villa – PSG (3-2) : Paris bousculé, Paris pétrifié mais Paris qualifié
Si l’on se fie au match aller entre les deux quarts-de-finaliste, les Gunners semblent promis aux Parisiens, puisqu’ils ont pris une superbe option à l’aller avec un 3-0 qui raconte autant leur force collective que le mécano fake qui préside aux destinées de la formation espagnole. Carlo Ancelotti s’arrache les cheveux devant le manque d’entrain de son équipe au sujet des efforts élémentaires : courir, se replacer, défendre pour les attaquants.
Devant, le Real avance avec des attaquants parmi les meilleurs du monde mais qui refusent de jouer ensemble et pour les autres, ce qui commence à faire beaucoup. Mais ils peuvent changer le cours de n’importe quel match s’ils l’ont décidé, capable chacun d’inscrire un doublé ou un triplé en quinze minutes.
Le Parc pressé de retrouver Mbappé
La Maison blanche adorerait tomber sur le PSG, son antithèse tactique. Laisser le ballon à l’adversaire et le contrer en transitions rapides reste sa signature de ces dernières saisons et de tous ses succès en Ligue des champions. Mais sur deux rencontres, avec une équipe aussi dépendante du bon vouloir de ses artistes offensifs, Paris aurait toutes les chances de se qualifier en finale, car il est tellement plus fort. La manche retour au Parc des Princes, avec le retour de Kylian Mbappé après sept saisons à Paris, et seulement quelques mois depuis son départ, resterait une histoire que l’on se racontera de père en fils pendant au moins un siècle.
Mais la tendance, pour les hommes de Luis Enrique, n’est pas de vivre ce drôle de conte. Plutôt de retrouver un troisième club anglais dans son parcours à élimination directe depuis les 8es de finale. Avec cette question en toile de fond : l’élève a-t-il déjà rattrapé le maître ? Arsenal est donc un miroir pour le PSG et la première bataille entre les deux équipes a montré que les Français ne voyaient pas leur image dans la glace.
C’était le 1er octobre 2024, le club de Londres l’avait emporté sans aucune contestation 2-0 à l’Emirates Stadium, et à l’échelle du football et de ce Paris-là, c’est comme s’il s’était écoulé plusieurs années.
À lire aussiUne remontada ou la cata… Mbappé et le Real Madrid à quitte ou double contre Arsenal en Ligue des champions
La formation de Luis Enrique ne ressemble plus à ces petits garçons du début de l’automne, dépassés par les événements. S’ils ne se blessent pas d’ici la demi-finale, Ousmane Dembélé et Khvicha Kvaratskhelia vont se présenter aux Anglais cette saison. Le premier avait été puni par le technicien asturien et laissé alors à Paris alors que le second faisait à l’époque les beaux jours de Naples. Ces deux joueurs changent un onze, mais c’est toute l’équipe qui s’est transformée, comme le montre 2025 avec peut-être le meilleur PSG de l’histoire. Le voilà à deux matchs de sa deuxième finale de Ligue des champions. Mais des rencontres dantesques !