PSG-Brest (7-0) : pour Paris, sept une vraie promesse pour la suite

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Paris, France Mercredi 19 février 2025 Sports Football Ligue des Champions Paris-SG / Brest LP/Olivier Arandel joie Desire Doue

Ce mercredi soir au Parc des Princes, le club de la capitale a été sans pitié avec les Bretons, leur infligeant une lourde défaite pour leur sortie de la Coupe d’Europe qu’ils quittent quand même la tête haute. Et maintenant, place à Barcelone ou Liverpool en 8e de finale.

Il faudrait continuer comme ça. En enchaînant une cinquième victoire d’affilée en Ligue des champions, avec sept buteurs différents, le PSG s’est qualifié sans sourciller pour les 8es de finale de la compétition. Il attaquera la suite avec le même appétit, la même voracité, les poumons gonflés à la confiance, porté par un élan né de la révolte de Manchester City le 22 janvier dernier, dans un match aller à nouveau au Parc des Princes, où sa magie opère toujours.

Il affrontera Barcelone ou Liverpool – réponse ce vendredi. Il n’y a ni de bon ni de mauvais adversaire. Les Espagnols comme les Anglais possèdent d’énormes qualités et quelques failles que Paris saurait exploiter, façon souris, pour s’infiltrer dedans et dynamiter ces belles mécaniques de l’intérieur. Barça ou Liverpool, la rencontre sera de toute façon immense, excitante, à exploser la hot line de la billetterie du club de la capitale. Il y aura ou Lamine Yamal ou Mohamed Salah Porte de Saint-Cloud et ce genre de match arrive par l’avion du rêve, en même temps que l’attente qui les escorte réenchante le quotidien. Bref, une tartine de bonheur se prépare pour début mars.


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Pour en arriver là, Paris a donc évincé Brest de la course aux barrages de la C1, en le pulvérisant 10-0 sur l’ensemble des deux manches même si les Bretons auront trouvé quatre fois les poteaux en une semaine et qu’ils sont venus ce mercredi avec une équipe remaniée, à la fois pour basculer sur le championnat, leur nouvelle priorité, et récompenser la notion de groupe.

Kimpembe, de retour au Parc après deux ans d’absence

Ils ne pouvaient pas pirater un PSG armé de ses flibustiers de 2025, un Bradley Barcola en feu et buteur après quelques vendanges du côté de Toulouse, un Khvicha Kvaratskhelia titulaire pour la première fois avec sa nouvelle équipe en Europe et auteur du 2-0 à la pause pour son deuxième but depuis son transfert. Même Presnel Kimpembe, deux ans jour pour jour après sa dernière apparition au Parc, a eu droit à une vingtaine de minutes de jeu, transformées en communion avec les Ultras.

En dix matchs de Ligue des champions, jusqu’à ce playoff qui a juré dans son décor habituel, les partenaires de Marquinhos auront sensiblement modifié les lignes de fuite et la perspective qui les entoure. Si le bilan demeure évidemment positif – six victoires, trois défaites, un nul -, il témoigne surtout d’une accélération ou plutôt d’une métamorphose avec deux succès en 2024 et surtout quatre en 2025. Il y aura eu clairement un temps pour comprendre et apprendre le sel et le seuil de ces joutes européennes et un autre pour vivre cette aventure.

Brest, l’incroyable instant fraîcheur

C’est parce qu’il a surpris, déçu, inquiété voire affolé dans la première partie du programme que la deuxième (en espérant qu’il s’agisse de la seconde) séduit autant et procure autant de shoots de joie, partagés dans des verres de bonheur, avec des doses de jeu offensif, d’efficacité retrouvée et de collectif ambitieux.

Luis Enrique et sa troupe attendent avec gourmandise le programme et ils auront eu le plaisir, au fond, de raccompagner Brest, le héros français et au-delà de la première partie de cette nouvelle formule de la Ligue des champions. Il est l’heure de féliciter les Bretons pour cet incroyable instant fraîcheur proposé dans une épreuve de milliardaires qui vivent en autarcie et s’organisent en oligarchie. Dans ce monde hostile, l’équipe d’Éric Roy aura multiplié les miracles et les orfèvreries. Ils ont gagné les cœurs, l’estime et rempli les souvenirs pour une vie. C’est plus que Monaco, par exemple, qui n’aura pas laissé une trace aussi belle dans cette C1.

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