Procès des viols de Mazan : Nabilla lance une cagnotte pour offrir « une nouvelle vie » à Gisèle Pélicot

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Nabilla Benettia Vergara poses during a photocall for guest arrivals at the amfAR Gala Cannes 2024 in Antibes, France, May 23, 2024. REUTERS/Clodagh Kilcoyne

Alors que s’ouvrait ce lundi le procès de 51 hommes accusés d’avoir violé Gisèle Pélicot à son insu pendant près de 10 ans, Nabilla, l’ancienne star de téléréalité a lancé ce jeudi une cagnotte pour aider la femme à reconstruire sa vie.Par Le Parisien 

« Nous sommes tous avec vous du fond du cœur. » En ce début de semaine s’ouvrait le procès de 51 hommes accusés d’avoir violé Gisèle Pélicot, victime, pendant près de 10 ans, de son mari qui la droguait aux somnifères et recrutait des inconnus sur Internet pour abuser d’elle. Un jugement hors norme, qui lève un voile sur le fléau de la soumission chimique et a profondément choqué les Français. Parmi eux, Nabilla Benattia, ex-star de la téléréalité, a lancé jeudi une cagnotte de soutien à la septuagénaire pour l’aider à reconstruire sa vie.

« Voilà que j’ai du mal à dormir depuis plusieurs jours. Je n’arrive pas à concevoir qu’une femme ait pu autant souffrir, je suis très sensible à votre histoire j’ai tellement de respect pour vous Gisèle Pélicot, vous avez une force et un courage inébranlable, a écrit la jeune femme sur son compte Instagram. J’ai donc décidé de créer une cagnotte pour vous aider à surmonter tout cela et à payer vos frais de justice pour combattre cette injustice ! »

Au moment de l’écriture de ces lignes, la cagnotte lancée par Nabilla, qui affiche un objectif de 100 000 euros, avait déjà réuni près de 800 participants et 11 000 euros pour Gisèle Pélicot.

« Mon monde s’écroule »

Victime pendant dix ans des agissements de son mari, de juillet 2011 à octobre 2020, d’abord quand ils vivaient en région parisienne, puis surtout à leur domicile familial de Mazan, cette petite ville du Vaucluse où ils avaient déménagé en mars 2013, Gisèle Pélicot n’avait jamais compris qu’elle avait été violée, pendant des années. Par son époux, dont elle est en instance de divorce depuis la révélation des faits, et par de parfaits inconnus, âgés aujourd’hui de 26 à 74 ans.

Sur les 50 coaccusés recrutés par Dominique Pélicot, 71 ans désormais, pour venir abuser de son épouse, entre juillet 2011 et octobre 2020, dix étaient revenus plusieurs fois, jusqu’à six reprises pour certains. Pour 200 viols au total, selon l’estimation des enquêteurs, dont 92 par ces hommes recrutés par le mari.


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Pour Gisèle Pélicot, ce procès sera « une épreuve absolument terrible », avait prévenu Me Camus, également avocat des trois enfants du couple : elle « va vivre pour la première fois, en différé, les viols qu’elle a subis pendant dix ans », car elle n’en a « aucun souvenir », avait-il insisté auprès de l’AFP. « Mon monde s’écroule, pour moi tout s’effondre, tout ce que j’ai construit en 50 ans », a-t-elle expliqué ce jeudi devant le tribunal, revenant sur ce jour où elle a appris les faits.

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