« Plus de 2 millions d’usagers abonnés devraient être éligibles à un remboursement », a indiqué l’autorité régionale des transports dans un communiqué publié ce jeudi.
Les usagers, détenteurs d’un abonnement Navigo, des lignes RER et Transilien exploitées par la SNCF auront droit à des dédommagements entre 10 et 91,30 euros en raison des grèves qui ont touché le réseau dans le cadre de la contestation de la réforme des retraites, a annoncé Île-de-France Mobilités (IDFM) ce jeudi. « Plus de 2 millions d’usagers abonnés devraient être éligibles à un remboursement », a indiqué l’autorité régionale des transports dans un communiqué, précisant qu’une plateforme de dépôt des demandes de remboursement sera mise en place « en juillet 2023 ».
Dans le détail, un remboursement minimum de 10 euros sera appliqué pour les abonnés Navigo mensuels ou annuels des lignes opérées par Transilien SNCF Voyageurs ayant été touchées par la grève pendant un, deux ou trois jours. « Pour les abonnés Navigo mensuels ou annuels ayant été touchés plus de quatre jours, le contrat sera appliqué, soit un remboursement de 2,80 euros par jour de grève », a souligné l’autorité régionale des transports, ajoutant qu’il « a été décidé d’ajouter un dédommagement de 10 euros supplémentaires pour compenser la pénibilité subie par les voyageurs lors de cette période ». Le remboursement le plus important reviendra aux usagers de la ligne R, du tronçon Paris-Montereau via Héricy et s’élève à 91,3 euros.
Les usagers du métro ne doivent pas s’attendre à un nouveau remboursement en revanche. Du côté de la RATP, le mouvement de grève a été moins suivi. IDFM a considéré que les usagers du réseau RATP avaient des solutions pour circuler, contrairement à ceux des lignes de banlieue. Néanmoins, les fonds non réclamés lors des précédentes campagnes de remboursement — d’un montant d’environ 15 millions d’euros — seront « remis au pot » pour augmenter les sommes reversées aux abonnés Navigo cet été. En plus des seuils fixés dans le contrat de la SNCF, Île-de-France mobilités ajoutera ainsi des « surprimes » de 10 euros par jour.