INFO LE PARISIEN. C’est dans le secteur des Belvédères, dans la partie sud du village de Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis), que les athlètes français logeront durant les Jeux olympiques, à proximité de la Maison de la performance, un lieu qui leur sera entièrement dédié.
C’est dans la zone E du village olympique que les Français logeront lors des Jeux olympiques et paralympiques. En travaux, le village est actuellement réparti en quatre secteurs, en fonction des différents promoteurs : l’écoquartier Fluvial sur L’Île-Saint-Denis, Universeine au nord, le long de l’A86, les Quinconces à Saint-Denis et les Belvédères à Saint-Ouen.
C’est sur cette partie sud du village que trois bâtiments de 9 et 10 étages ont été, pour le moment, réservés afin d’y loger les quelque 550 athlètes qui composeront la délégation tricolore. Actuellement, il est prévu que l’ensemble des bâtiments ne soit occupé que par les Français, mais si le groupe venait à se réduire, d’autres nations pourraient s’installer.
Certains sportifs tricolores ont en effet déjà choisi de loger ailleurs. C’est le cas par exemple des rameurs, des céistes, des kayakistes et des cyclistes qui seront dans des hôtels de l’organisation situés à proximité de leur zone de compétitions, à Vaires-sur-Marne et Saint-Quentin-en-Yvelines.
Loin de la cantine, mais proches des coachs
D’autres ont fait le choix de l’isolement, comme les basketteurs, qui avaient un temps envisagé de dormir dans l’hôtel où ils ont leurs habitudes, dans le quartier de Bercy (Paris XIIe).
L’établissement étant cependant occupé par les arbitres de la Fiba, les basketteurs logeront finalement à l’Insep, qui a prévu quelques aménagements pour les accueillir. Les basketteuses devraient quant à elles être au village, du moins lors de la deuxième semaine, les phases préliminaires de basket se déroulant à Lille.
Au village, les appartements choisis par l’encadrement tricolore pour la période des Jeux olympiques seront aussi ceux des athlètes paralympiques. Ils seront spécialement aménagés afin que les Français s’y sentent comme à la maison.
Les Bleus ne seront pas à proximité immédiate de la zone de restauration, située sur le site de la Cité du cinéma, ni des sites d’entraînement, aménagés dans les studios de cinéma. Ils seront en revanche proches des zones opérationnelles, notamment de la gare routière qui mène aux sites de compétitions, et surtout du lycée Marcel-Cachin de Saint-Ouen.
Cet établissement, situé en dehors du périmètre de sécurité, a été préempté par l’Agence nationale du sport et sera, après accord avec la région Ile-de-France, transformé en Maison de la performance. C’est là que les sportifs tricolores pourront y retrouver, dans une zone plus calme que le village, leurs entraîneurs, accrédités ou non accrédités (ceux qui n’ont pas accès notamment au village), des médecins et des psychologues.
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L’idée de cette Maison de la performance était née avant les Jeux de Tokyo mais n’avait pas pu être mise en place en raison du Covid. Le projet revêt cette fois une tout autre dimension avec un immense bâtiment, très facile d’accès depuis le lieu de résidence des Bleus et dont l’objectif est de tout mettre en œuvre afin que les athlètes soient performants à l’occasion des Jeux à domicile.