OM-PSG : « Aucune impunité pour les chants racistes ou homophobes » prévient le préfet de police

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Illustration during the Ligue 1 MCDonald's match between Olympique de Marseille and Nice at Orange Velodrome on September 14, 2024 in Marseille, France. (Photo by Dave Winter/FEP/Icon Sport)

Le préfet de police des Bouches-du-Rhône insiste sur la tolérance zéro à deux jours du choc de Ligue 1 au Vélodrome. La semaine dernière, des chants homophobes ont été entendus dans les tribunes du Parc des Princes…

Tolérance zéro pour les chants racistes ou homophobes. C’est le message que souhaite faire passer le préfet de police des Bouches-du-Rhône, a deux jours du choc de Ligue 1 sous haute tension entre l’OM et le PSG au stade Vélodrome.

Invité de RTL ce vendredi matin, Pierre-Édouard Colliex a assuré qu’en cas de débordement les auteurs des chants incriminés seront rapidement identifiés et interpellés par les forces de l’ordre.

« Le ministre (de l’Intérieur) a décidé de donner à Marseille cinq unités de force mobile, qui seront mobilisées aux côtés bien sûr des 800 agents de sécurité qui procéderont au contrôle, aux palpations à l’entrée du stade, précise le préfet de police. Il y aura des effectifs spécialisés dans le stade prêts à intervenir. On est capable d’interpeller, d’identifier les responsables. On l’a fait pour un salut nazi, on le fera s’il y a des champs racistes ou des champs homophobes. »

La vigilance sera d’autant plus grande que des chants homophobes à l’encontre des Marseillais ont été entendus au Parc des Princes la semaine dernière pendant le match PSG-Strasbourg (4-2). « Clairement, quand il y a des délits, il faut réagir, explique Pierre-Édouard Colliex. Il n’y aura aucune impunité. »

Pour rappel, comme c’est désormais une triste coutume dans ce genre de rencontre à haut risque, les supporters parisiens ont été interdits de déplacement sur les bords de la Méditerranée. « Mais il faut vraiment garder à l’esprit que notre objectif sur un match comme celui-là, un match emblématique, c’est de garder l’esprit de fête, note Pierre-Édouard Colliex. Et nous nous donnons tous les moyens pour le faire. »

Par ailleurs, le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau a affirmé ce jeudi sur RMC qu’ « arrêter les matchs » en cas de chants homophobes dans les stades était « très compliqué » et n’était « pas la bonne solution », contredisant ainsi les propos du ministre des Sports, Gil Avérous, plus tôt dans la journée.

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