Les adieux à Alain Delon ont été marqués par une profonde émotion. Réunis dans l’intimité de la propriété de la star à Douchy, ses proches ont célébré sa mémoire lors d’une cérémonie religieuse ce samedi. Un moment particulièrement poignant a été le discours d’Anthony Delon, qui a profondément touché l’assistance.
Ce samedi après-midi, sous un ciel changeant, la petite chapelle de la Brûlerie a été le théâtre d’un dernier hommage à Alain Delon. Bien que la cérémonie se soit déroulée en cercle restreint, l’émotion était palpable, exacerbée par des éléments symboliques soigneusement choisis, comme le souligne Le Parisien. Les trois enfants de l’acteur ont pris une part active à ce moment solennel, se chargeant eux-mêmes de porter le cercueil de leur père, un geste aussi lourd de sens que de tristesse.
La chapelle, trop petite pour accueillir l’ensemble des invités, avait été prolongée par un barnum installé pour l’occasion. Dès 13 h 30, les premiers convives se sont présentés, chacun avec le visage marqué par la gravité de l’instant. À 16 heures précises, tous se sont recueillis dans le lieu sacré, tandis que la musique du film Le Clan des Siciliens résonnait, une mélodie qui, selon les proches, n’a fait qu’intensifier l’émotion ambiante.
L’hommage poignant des enfants Delon
La cérémonie a débuté avec les discours des enfants Delon, qui ont tour à tour pris la parole pour rendre hommage à leur père. Anthony, l’aîné, a été le premier à s’exprimer, et c’est sans notes qu’il a partagé ses sentiments, un moment qui a profondément touché les invités. “Anthony a parlé sans aucun papier devant lui. C’était puissant, très beau. On sentait que ça venait du fond du cœur“, a confié un des participants.
Ses paroles, empreintes de sincérité, ont fait écho aux souvenirs et aux valeurs transmises par Alain Delon à ses enfants. Après lui, Anouchka et Alain-Fabien ont également pris la parole, leurs voix brisées par l’émotion, mais portées par un amour filial indéfectible. Ces moments, partagés dans une atmosphère d’une intensité rare, ont permis aux invités de ressentir pleinement l’ampleur de la perte.
Le symbole d’une fin de vie accompagnée
A-delà des discours, un autre élément a attiré l’attention des personnes présentes : la présence de Loubo, le chien fidèle de Delon, surnommé son chien de fin de vie. Libre de ses mouvements dans la chapelle, l’animal semblait incarner une part de l’acteur, errant comme une âme en peine, témoin silencieux de cet au revoir définitif.
La météo, capricieuse ce jour-là, a, elle aussi, parue vouloir marquer l’instant. Alors que l’eucharistie se déroulait, une pluie soudaine s’est abattue sur la Brûlerie, pour laisser place quelques instants plus tard à un rayon de soleil, comme un clin d’œil du destin ou un symbole d’apaisement après la tempête.