Municipales 2026 à Paris : Marion Maréchal regarde « de près » la campagne et n’exclut pas de candidater

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Paris, France Vendredi 17 mai 2024 Politique Elections Européennes Entretien avec Marion Maréchal, tête de liste "Reconquête !" aux Elections Européennes 2024

La députée européenne d’extrême-droite (Conservateurs et réformistes européens) a confié sur RTL ce lundi matin suivre « avec attention » le début de campagne pour les municipales parisiennes, n’excluant pas une participation.

À la question « Est-ce que vous êtes potentiellement candidate à la mairie de Paris ? », la députée européenne d’extrême droite Marion Maréchal (Conservateurs et réformistes) reste prudente mais ne ferme aucune porte. « Je regarde avec attention », a déclaré la présidente du parti Identités Liberté, invitée au micro de RTL ce lundi 10 février.

« Je pense que, aujourd’hui, beaucoup regardent vers la mairie de Paris car notre capitale a beaucoup souffert des années Hidalgo. (…) C’est une élection que je regarde évidemment de près. Maintenant, il est beaucoup trop tôt pour dire quel est le rôle personnel que je peux jouer dans cette élection », a justifié la nationaliste.

Fin janvier déjà, la nièce de Marine Le Pen n’excluait pas d’être la tête de liste d’une « coalition élargie » dans cette course à la mairie de Paris. Une possibilité qu’elle a réitérée ce lundi matin. « Quelle que soit la configuration, il faudra qu’il y ait une liste commune pour espérer faire quelque chose », a soutenu l’élue qui mise donc sur une alliance avec le Rassemblement national (RN) et ses « alliés » de l’Union des Droites (UDR).

« Il peut se passer quelque chose »

Dans ce qu’elle voit comme « le combat de Paris », la petite-fille de Jean-Marie Le Pen, qui a lancé à l’automne son propre mouvement, entend capitaliser sur les résultats jugés encourageants des dernières élections législatives anticipées où des percées ont été enregistrées. En particulier dans les arrondissements de l’ouest parisien.

C’est le cas autour des trois candidats investis par l’alliance RN/Ciotti. Dans la 4e circonscription parisienne, Arnaud Dassier avait ainsi obtenu 15 % des suffrages et David Attia 14,5 % dans la 12e. Mieux, Louis Piquet, représentant de l’Union des Droites (UDR) dans le XVIe, était parvenu à se maintenir au second tour avec 17,5 % des voix. À noter que dans les 18 circonscriptions de la capitale, tous les candidats du camp nationaliste avaient enregistré plus de 5 % des voix.

La députée a aussi profité de son intervention pour souligner les résultats obtenus par le camp nationaliste aux élections européennes. « Quand on cumule les voix de la liste de Jordan Bardella, de celle que j’ai portée et de celle de François-Xavier Bellamy, on arrive à 25 %. Donc il peut se passer quelque chose », estime-t-elle.

« Le camp de la régression », selon Ian Brossat

Le même jour, sur Public Sénat, le conseiller de Paris Ian Brossat (PCF), candidat aux municipales, s’est inquiété de la progression de l’extrême droite dans une capitale de plus en plus perméable aux idées d’extrême droite. « On voit bien la menace que représentent la droite et l’extrême-droite partout et notamment à Paris. Moi je ne veux pas que dans un contexte comme celui-là, Paris finisse par basculer dans ce camp-là, le camp de la régression », a prévenu l’élu.

Emmanuel Grégoire, candidat PS et ancien bras droit d’Anne Hidalgo, s’était lui aussi ému il y a quelques semaines de cette évolution. « L’extrême-droite, et c’est nouveau, progresse, avait alerté le député lors de ses vœux. Plus de 15 % des Parisiens seraient prêts à voter pour elle. Ne croyons pas qu’il s’agisse d’une menace lointaine. Le nuage brun ne s’arrêtera pas aux portes et menace directement le peuple de Paris. »

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