Mort de Philippine, 19 ans : le profil alarmant de Taha O., suspect arrêté en Suisse

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L’enquête progresse dans l’affaire de la mort de la jeune Philippine. Un premier suspect a été interpellé ce 24 septembre dans le meurtre de cette étudiante de 19 ans, retrouvée sans vie et ensevelie dans le bois de Boulogne, dans l’ouest de Paris le week-end dernier.

Taha O a été arrêté à Genève (Suisse) par la police locale. Une demande d’extradition vers la France va être transmise aux autorités helvétiques, a indiqué le parquet de Paris auprès du « Figaro ». Déjà connu de la justice française, le suspect était visé par une OQTF (Obligation de quitter le territoire français) avec interdiction de retour dans l’Hexagone pendant 10 ans, révélait de son côté Europe 1 mardi.

Condamné pour le viol d’une étudiante

Selon nos confrères, le suspect est un ressortissant marocain de 22 ans, né dans la ville d’Oujda, dans l’est du Maroc. Entré sur le territoire français via l’Espagne en juin 2019 grâce à un visa touristique, le jeune est homme est à l’époque pris en charge par l’aide sociale à l’enfance du Val-d’Oise.

À peine quelques semaines après son arrivée en France, il commet un viol sur une étudiante de 23 ans dans le bois de Taverny (Val-d’Oise). Identifié grâce à son ADN, il écope deux ans plus tard d’une peine de sept ans de prison. Durant sa détention, il ne reçoit aucune visite au parloir ni aucun appel téléphonique, précise « le Figaro ».

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À sa sortie de prison, le 20 juin 2024, il est directement placé en centre de rétention administrative (CRA – permettant de maintenir dans un lieu fermé un étranger qui fait l’objet d’une décision d’éloignement, dans l’attente de son renvoi forcé).

Assigné à résidence, il se volatilise

Le 3 septembre dernier, un juge des libertés et de la détention l’autorise à quitter le centre où il est retenu pour être assigné à résidence dans un hôtel de l’Yonne, prise en charge par la Direction générale des étrangers en France (DGEF). Une assignation dans l’attente de son expulsion, dont il n’a jamais respecté les termes, souligne « Le Parisien ».

Alors que le Maroc a envoyé un laissez-passer consulaire le 4 septembre pour récupérer le jeune homme, ce dernier s’est déjà volatilisé. Pour remonter sa trace, les enquêteurs ont épluché les images de vidéosurveillance et les données téléphoniques. 

D’après les premiers éléments de l’enquête, l’étudiante de l’université Paris-Dauphine aurait été assassinée vendredi après-midi dans le bois de Boulogne. Avant que le suspect ne revienne sur les lieux du crime pour l’enterrer. Des témoins avaient raconté avoir vu un homme muni d’une pioche dans la zone.

ParisMatch

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