Montrouge : une explosion de violences avec un couteau sur son conjoint

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Voiture de police nationale

Une femme de 26 ans devra répondre d’une violente agression sur compagnon avec deux couteaux, sur fond de séparation conflictuelle, au domicile conjugal. Elle l’aurait aussi frappé à coups de tabouret en métal.

Un déferlement de violences, à l’arme blanche, sur fond de séparation conflictuelle. Un scenario malheureusement trop banal, en matière de violences intrafamiliales. Sauf que dans ce cas, la victime est un homme, et l’agresseur, une femme. Cette dernière, âgée de 26 ans sera jugée en octobre devant le tribunal correctionnel des Hauts-de-Seine, pour avoir blessé son concubin avec deux couteaux, à leur domicile, à Montrouge (Hauts-de-Seine), confirme ce dimanche le parquet de Nanterre.

Il est 17h30 passées, dimanche 30 avril, lorsque les forces de l’ordre sont avisées de ce qui semble initialement être des faits de tentative de meurtre à l’arme blanche sur conjoint, précédés de menaces de mort, à Montrouge. Quand ils pénètrent dans cet appartement de l’avenue de la Marne, les policiers tombent sur un homme de 30 ans, très choqué. Celui-ci leur raconte qu’une violente dispute a éclaté avec sa compagne, sur fond de séparation conflictuelle.

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Selon son récit, sa concubine aurait saisi deux couteaux, avant de menacer de le tuer. Une explosion de violences se serait ensuite abattue sur lui. La femme se serait ruée sur son conjoint, et l’aurait piqué à plusieurs reprises à l’épaule avec un couteau. Avant de tenter de lui asséner un violent coup, avec une lame, à hauteur de la tête. Mais la victime serait parvenue à esquiver le couteau, qui se serait retrouvé planté dans le dossier d’un fauteuil.

Interpellée en bas de l’immeuble

Mais la rage de la jeune femme ne s’est pas arrêtée là. Celle-ci a attrapé un tabouret en métal, qu’elle aurait utilisé pour frapper son compagnon. Le trentenaire aurait alors appelé les secours. Et la jeune femme en aurait profité pour prendre la fuite. Elle sera finalement interpellée en bas du domicile conjugal.


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Les investigations ont été confiées au commissariat de Montrouge. La victime s’est vue attribuer une incapacité totale de travail (ITT) de 3 jours. À l’issue de sa garde à vue, la mise en cause a été déférée, le 1er mai, au parquet. Là, elle s’est fait remettre une convocation par procès-verbal avec placement sous contrôle judiciaire (CPVCJ).

Elle sera jugée devant le 23 octobre prochain devant la 20e chambre du tribunal correctionnel pour « violences ayant causé une incapacité totale de travail inférieure à 8 jours par conjoint », indique le parquet de Nanterre.

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