Métiers : la régie publicitaire, des experts qui œuvrent dans les coulisses des grands médias

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La régie publicitaire Les Echos Le Parisien Médias organise ce mercredi 25 septembre l’After’Pub, une rencontre dédiée aux métiers de la régie, aussi variés que riches en opportunités. Témoignages.

Ce qu’Émilie Sanchez aime dans son métier ? « Changer de sujet tout le temps, rencontrer des gens, trouver des solutions », énumère la responsable marketing insights chez PMS (Prisma Media Solutions). Dans son périmètre, des titres aussi connus que Femme Actuelle, Voici ou encore Déco.fr. « Mon métier est de faire vivre ces marques de différentes manières, en trouvant comment la publicité peut les aider à tenir leurs objectifs », explique-t-elle.

Après un master 2 à l’IAE Paris-Est, la jeune femme a multiplié les expériences : presse écrite (Les Echos, CB News), radio (Radio France, RTL, Fun Radio), télévision (RMC Story, RMC Découverte) ou encore digital. « Chaque média a sa propre culture et ligne éditoriale. Et chacun de mes clients, son histoire, son identité et ses problématiques. À nous de trouver l’alchimie. » Chez PMS, sa fonction est très orientée vers le marketing et le conseil, quand elle se tenait davantage en appui des commerciaux auparavant. « Dans une régie, tout le monde est lié. Mon équipe travaille main dans la main avec la communication, le service commercial, la rédaction ou encore le côté plus technique du Web », détaille Émilie Sanchez, qui conseille clairement aux étudiants de tenter l’aventure « et surtout de multiplier les rencontres, car ce sont d’abord elles qui vous font avancer. »


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Les métiers de la régie restent assez méconnus du grand public. « Moi-même, je n’en savais pas grand-chose avant un stage chez M6. J’ai tout de suite été séduite », explique Anne-Lise Costerg. Dès la fin de ses études, elle se voit proposer son premier emploi chez NRJ Global, en tant que chargée d’études en revenue management. « Le but est d’optimiser le chiffre d’affaires, en tenant compte d’une diversité d’éléments », à commencer par les très différents publics auxquels ses quatre radios et trois chaînes TV s’adressent.

« Je dois définir les bons tarifs au regard de la situation du marché, fournir à nos commerciaux des arguments utiles à leurs négociations, être en veille permanente des tendances », détaille la jeune diplômée de 24 ans.

« Des régies, il n’y en a pas des centaines. Après un stage ou une alternance, vous intéresserez déjà beaucoup de monde ! »

Anne-Lise Costerg

Tous les matins, quand elle part travailler, elle sait qu’elle ne vivra pas la même journée qu’hier. « Les missions sont variées et nos clients viennent de tous les secteurs possibles. Pour quelqu’un de curieux, c’est génial », se félicite Anne-Lise Costerg. Le monde dans lequel elle est entrée est plein d’évolutions et d’opportunités.

La pub en pleine mutation

Les régies cherchent de nouveaux profils pour accompagner l’innovation. Au sein du groupe Les Echos-Le Parisien, Ema Daiche travaille depuis deux ans au pôle data. Son premier emploi, à elle aussi. Son cursus à l’école Futurae, à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine), n’a pas fait d’elle une pure technicienne, mais lui a appris à parler la même langue que les data scientists et autres data ingénieurs. À eux la mission de traiter la donnée ; à Ema Daiche celle de la monétiser. « L’idée est de cibler le plus finement possible les profils auxquels s’adressent nos annonceurs, pour que la publicité gagne en performance », résume-t-elle. Or, les nouveautés sont incessantes, permettant une exploration toujours plus fine des données. Celles des lecteurs comme, demain, celle des vidéos et des réseaux sociaux.

« Ma mission comprend aussi beaucoup de pédagogie. Ce n’est pas tout de disposer de nouvelles solutions. Encore faut-il savoir en parler à nos commerciaux et leur montrer toute la valeur ajoutée qu’elles ont pour les annonceurs. » Ce qu’elle expliquera d’ailleurs aujourd’hui aux jeunes curieux des médias lors de l’After’Pub.

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