Les avocats de Magali Berdah saisissent le juge d’instruction après des nouveaux messages de Booba

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Booba a réagi sur les réseaux sociaux à la suite de sa mise en examen, lundi, pour harcèlement moral aggravé, assortie d’un placement sous contrôle judiciaire qui lui interdit d’évoquer Magali Berdah dans ses messages.

Article rédigé parViolaine Jaussent

France Télévisions

Publié le 03/10/2023 14:53Mis à jour le 03/10/2023 15:27

Temps de lecture : 1 min

Magali Berdah au tribunal judiciaire de Paris, le 10 mai 2023. (BERTRAND GUAY / AFP)
Magali Berdah au tribunal judiciaire de Paris, le 10 mai 2023. (BERTRAND GUAY / AFP)

Ils lui reprochent d’avoir repris son cyberharcèlement. Les avocats de l’agente d’influenceurs Magali Berdah ont déposé, mardi 3 octobre, un courrier à l’attention du juge d’instruction chargé de l’enquête qui vise le rappeur Booba, affirme à franceinfo une source proche du dossier, confirmant une information de l’AFP. « On entend signaler au juge d’instruction tous les tweets réalisés et publiés par le mis en examen au sujet de Magali Berdah », ont déclaré à franceinfo les trois avocats, Rachel-Flore Pardo, David-Olivier Kaminski et Antonin Gravelin-Rodriguez.

Ce courrier est envoyé au lendemain de la mise en examen de Booba pour harcèlement moral aggravé, prononcée après son interrogatoire devant le juge d’instruction. Cette décision fait suite à de nombreuses plaintes de la part de Magali Berdah, femme d’affaires âgée de 41 ans et fondatrice de Shauna Events, une agence spécialisée dans les relations entre les personnalités issues de la télévision et les marques. Le rappeur a été placé sous contrôle judiciaire, avec interdiction de parler de Magali Berdah sur les réseaux sociaux.

Le rappeur se défend sur X

Or, Booba, de son vrai nom Elie Yaffa, s’est exprimé dans une vidéo dès la sortie du tribunal. Il a ensuite mentionné à trois reprises Magali Berdah, sur X. Puis, dans un quatrième message, publié mardi, il la désigne comme « la plaignante » et l’accuse de « cacher ses casseroles et ses multiples condamnations », qu’il cite. « A aucun moment je n’ai cherché à harceler ou menacer quiconque », se défend-il. « Toute mon action a été motivée par un seul but : dénoncer les influenceurs. Dénoncer l’injustice, la lâcheté, la culture du vide et de l’arnaque », poursuit le rappeur.

Dans le cadre de cette affaire, c’est le Pôle national de lutte contre la haine en ligne du parquet de Paris qui mène, depuis juin 2022, des investigations. Outre cette instruction qui vise Booba, 28 personnes vont être jugées entre novembre et janvier devant le tribunal correctionnel de Paris pour cyberharcèlement aggravé, menaces de mort ou encore menaces de crime à l’encontre de Magali Berdah.

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