L’agenda culturel de… Melha Bedia

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Elle est à l’affiche de  « La très très grande classe », la comédie gondolante de Frédéric Quiring, et signe « Miskina, la pauvre  », sa toute première série. L’occasion pour Melha Bedia de partager ses coups de cœur. 

SA SÉRIE                                                                                       

« Ramy », de Ramy Youssef.

« J’ai découvert pendant le confinement cette série géniale sur les déboires d’un millennial égypto-américain, qui cherche à devenir un bon musulman. Et je m’en suis inspirée pour “Miskina, la pauvre”, la série que j’ai écrite et coréalisée avec Anthony Marciano. Il y a beaucoup de moi dans ces huit épisodes. » En replay sur Canal+.                                                                                      

SON SPECTACLE             

« Zèbre », de Paul Mirabel.

« Ce mec est génial. Il a un truc très fort pour un humoriste — un peu sur le mode de Blanche Gardin –, il tient son personnage sur la longueur. Il peut tout faire, il a un côté un peu lunaire, et j’adore sa façon de dire l’absurdité de la vie. »

En tournée en France.                                      

SON LIVRE                                                                                    

« La discrétion », de Faïza Guène.

« Mon livre de chevet. Parce qu’il rend hommage à toutes les mères et grand-mères immigrées du Maghreb. Parce qu’il décrit de façon bouleversante le parcours d’une femme qui ferme les yeux sur le mépris dont elle est victime. Et pour cette scène qu’on a toutes vécue : lorsque la fille accompagne sa mère refaire ses papiers et que la personne au guichet, parce que la mère maîtrise mal le français, lui parle très fort. C’est tellement juste. »   

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SON FILM                                                                                     

« Fragile », d’Emma Benestan.

« Si vous l’avez loupé, il faut absolument le voir. J’en suis sortie chamboulée. C’est l’histoire d’un jeune ostréiculteur à Sète, désemparé par sa rupture avec une actrice du coin, qui va retrouver une raison de vivre grâce à une amie prof de danse. Dans ce rôle, Oulaya Amamra est oufissime. »                                          

SON LIEU                                                                                        

Lourmarin

« Chaque été, je trouve le moyen de passer quelques jours dans ce village du Luberon. C’est mon côté terroir. J’aime aller au marché, discuter des heures avec le producteur de chèvres, l’apiculteur… En revanche, je dois avouer que je ne fais pas encore de randonnées dans la nature, je me contente de la contempler. »

« La très très grande classe », en salle le 10 août.         

« Miskina, la pauvre », à la rentrée, sur Amazon Prime Video.

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