Grand favori sur sa distance fétiche, le prodige toulousain a survolé la course pour s’offrir son premier titre olympique dans une ambiance indescriptible. Il se présente désormais comme l’une des grandes stars des Jeux…
Le bassin de Paris La Défense Arena est en feu. Littéralement. Presque aussi incandescent que la flamme olympique qui trône dans le ciel du jardin des Tuileries. Les 17 000 spectateurs se brûlent le larynx à force de crier des « Léon, Léon ». Il est 20h30 passées, un de ces chauds et beaux soirs d’été qui restent dans la mémoire collective, et Léon Marchand, 22 ans, est champion olympique du 400 m 4 nages. CHAM-PION O-LYM-PI-QUE.
Debout, seul face aux lignes d’eau déjà vides et au tableau où son nom trône tout en haut de l’affiche, assorti d’un record olympique (4′02′’95, deuxième temps de l’histoire), le Toulousain savoure son chef-d’œuvre. Boit chaque gorgée de bonheur. Grave son regard et son esprit de cet instant de grâce qui marque le premier jour du reste de sa vie.