L’interprète de « Djadja » était au cœur d’une séquence époustouflante où elle a entremêlé ses refrains et ceux de Charles Aznavour. L’un des grands moments de la cérémonie.
Elle l’a fait. Au nez et à la barbe des grincheux, des violents, des haters. Sous les yeux du monde. Aya Nakamura a chanté à la cérémonie d’ouverture des JO 2024. Envers et contre tout. En rimes et en cadence avec la Garde républicaine. Quel magnifique symbole de voir cette artiste franco-malienne de 29 ans, l’une de nos chanteuses les plus connues sur la planète, reprendre Charles Aznavour, Franco-arménien connu lui aussi ici et ailleurs, entouré des militaires d’un corps de gendarmerie créé il y a plus de deux siècles.
Ces 60 musiciens et chanteurs ouvrent le ban, jouent et entonnent « For me Formidable » avant que le pont des Arts s’enflamme, puis l’Institut de France, d’où surgissent Aya Nakamura et ses danseuses, toutes couleur or, déterminées, inarrêtables.