Onze voiture ont été vandalisées durant la nuit de samedi à dimanche. Arrêtés et placés en garde en vue, les deux suspects, des Algériens en infraction a la législation sur les étrangers, ont été libérés. Le médecin qui les a examinés a jugé leur état incompatible avec la garde à vue.
Les deux voleurs présumés ont été remis dehors après quelques heures de garde à vue. « C’est lié à des soucis médicaux », confirment plusieurs sources, alors que les deux hommes, des Algériens en infraction a la législation sur les étrangers, sont soupçonnés d’avoir commis une dizaine de vols à la roulotte sur des véhicules dans les rues d’Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne).
Cette affaire résonne de manière particulière après celle d’un vol commis durant la nuit du 24 au 25 décembre dans une pharmacie de la commune par deux sans-papiers algériens sous OQTF. Les deux hommes, pris la main dans le sac, avaient été remis en liberté faute de préjudice. Et sans place dans un centre de rétention administratif, ils étaient repartis libres. Seulement, la nuit du jour de l’An, ils ont de nouveau fait parler d’eux après un vol à la roulotte à Thiais.
Là, les deux suspects ont été pris sur le fait après un vol à la roulotte durant la nuit de samedi à dimanche. Aux alentours de 3 heures du matin, une patrouille de police se rend sur place pour un vol commis dans une voiture. On décrit aux forces de l’ordre deux hommes comme étant les possibles auteurs. Arrivés dans la rue René-Villars, les fonctionnaires comptabilisent onze véhicules dégradés. Les policiers circulent dans les rues avoisinantes à la recherche des suspects. Ils finissent par repérer deux hommes correspondant aux descriptions et se rapprochent.
Ils résistent lors de leur interpellation
Les suspects tentent de fuir et ne se laissent pas faire à l’arrivée des policiers. Des coups pleuvent, l’un tente de s’emparer de l’arme de fonction d’un des policiers. L’interpellation se veut musclée et les forces de l’ordre utilisent un pistolet à impulsion électrique pour les maîtriser.
Seulement, les fonctionnaires constatent que l’un d’eux est assez sérieusement blessé à un bras. Il s’est tout simplement sévèrement coupé en brisant l’une des vitres des voitures visitées. Par ailleurs, dans les sacs des deux suspects, ils découvrent de nombreux objets, dérobés dans les véhicules.
Dans la foulée, les policiers préviennent les secours qui prennent en charge le blessé. Les deux suspects sont finalement placés en garde en vue avant d’en être libérés. Dans les deux cas, le médecin qui les a examinés a jugé leur état incompatible avec la garde à vue. « Nous n’avons rien à dire. Un magistrat doit alors lever la garde à vue », indique une source proche de l’affaire. Pour l’un, la coupure est trop sérieuse et pourrait nécessiter de nouveaux soins. Quant au second, il avait été opéré récemment des yeux.
LeParisien