Emmanuel Macron est arrivé aux aurores ce mardi au marché de Rungis, pour sa première sortie au contact direct des Français depuis le lancement de sa réforme des retraites contestée. L’occasion de faire de la pédagogie, et de mettre au centre de sa communication la valeur « travail », décrite comme un fil conducteur de son action.
Opération pédagogie pour Emmanuel Macron. Le chef de l’État est arrivé très tôt ce mardi au marché d’intérêt national de Rungis (Val-de-Marne) pour défendre sa très contestée réforme des retraites. Une première sortie au contact direct des Français depuis le début des débats au Parlement.
Le président de la République s’en est remis au « bon sens » des Français et a réitéré qu’il « faut travailler un peu plus longtemps ».
« Les gens qui travaillent la nuit avec du froid, des charges. On prend en compte ces différences dans le calcul mais dans l’ensemble, les gens savent qu’il faut travailler un peu plus longtemps en moyenne, parce que sinon on ne pourra pas financer nos retraites », a affirmé Emmanuel Macron depuis les allées du marché, accompagné du ministre de l’Agriculture Marc Fesneau et de la ministre déléguée aux PME Olivia Grégoire.
« Créer plus de richesses pour le pays »
« Cette réforme permet de créer plus de richesses pour le pays, parce qu’on va avoir plus d’heures travaillées. Si vous avez plus d’heures travaillées, vous réindustralisez davantage le pays, ce qui permet de financer l’éducation, la santé », a-t-il réaffirmé.
« C’est le travail qui nous permet de construire notre avenir »
Interpellé par des professionnels, Emmanuel Macron a insisté sur la valeur « travail », décrite comme un fil conducteur de son action, affirmant que « le vrai débat qu’on doit avoir dans la société, c’est le travail ».
« C’est le travail qui nous permet de construire notre avenir, celui de notre famille. Il doit continuer d’être mieux rémunéré, de faire progresser et on doit continuer d’adapter les carrières. »
Depuis le lancement de la réforme, Emmanuel Macron ne s’est quasiment pas exposé, hormis quelques déplacements à l’étranger, durant lesquels il a délivré de sobres et laconiques messages sur cette réforme, ou réunions très cadrées.
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