États-Unis: Joe Biden gracie son fils Hunter dans des affaires de fraude fiscale et détention illégale d’arme à feu

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Le président américain Joe Biden a annoncé ce dimanche 1er décembre avoir gracié son fils Hunter, qui attendait de connaître sa peine dans des affaires de détention illégale d’arme à feu et de fraude fiscale.

Alors qu’il avait exclu en juin 2024 de gracier son fils Hunter, Joe Biden a décidé ce dimanche 1er décembre de gracier celui qui a été jugé coupable dans des affaires de fraude fiscale et de détention illégale d’arme à feu.

« Aujourd’hui, j’ai gracié mon fils Hunter », écrit dans un communiqué le président américain, qui quittera la Maison Blanche en janvier prochain.

« Aucune personne raisonnable qui examine les faits dans les affaires concernant Hunter ne peut aboutir à une autre conclusion que celle-ci: Hunter a été pointé du doigt uniquement parce qu’il s’agit de mon fils – et cela ne va pas », a affirmé Joe Biden, évoquant « une erreur judiciaire ».

« Une erreur judiciaire »

Cette décision ne manquera pas de susciter de nouvelles interrogations sur l’indépendance du système judiciaire américain, en particulier à l’heure où le président élu Donald Trump a décidé de nommer de fidèles soutiens à la tête du FBI et du ministère de la Justice.

Hunter Biden, 54 ans, a plaidé coupable en septembre de fraude fiscale devant un tribunal de Los Angeles, en Californie, lui évitant un procès. Le fils cadet de Joe Biden a aussi été reconnu coupable cette année d’avoir menti sur son addiction aux drogues lors de l’achat d’une arme.

Cet ex-avocat et homme d’affaires, aujourd’hui reconverti dans la peinture, attendait encore de savoir de quelle peine il écoperait dans chacun de ces dossiers.

« J’ai dit que je n’interférerai pas avec les prises de décision du ministère de la Justice et j’ai tenu parole même quand j’ai vu mon fils être poursuivi de manière sélective et injuste », a déclaré Joe Biden dans son communiqué.

« Les accusations dans ses affaires ont émergé seulement après que plusieurs de mes opposants politiques au Congrès en ont été les instigateurs pour m’attaquer et s’opposer à mon élection », a-t-il ajouté.

« Je crois dans le système judiciaire mais (…) je crois aussi (qu’une forme) grossière de la politique a infecté ce processus et (que) cela a conduit à une erreur judiciaire. »

Dans le même temps, les affaires pénales contre Donald Trump sont au point mort depuis que la Cour suprême a rendu un arrêt historique sur l’immunité présidentielle, garantissant probablement au rival républicain de Joe Biden de ne jamais purger de peine d’emprisonnement, même après sa condamnation pour falsification de documents comptables en mai dernier.

Article original publié sur BFMTV.com

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