Mathilde Panot, Clémentine Autain ou encore Bénédicte Taurine sont arrivées en portant une cravate aux questions au gouvernement ce mardi après-midi. La manœuvre vise à répondre à Éric Ciotti qui demandait le retour de son port obligatoire.
Après la lettre d’Éric Ciotti à Yaël Braun-Pivet, la présidente de l’Assemblée nationale, demandant le retour de la cravate obligatoire dans l’hémicycle, les femmes députées de la France insoumise arrivent ce mardi après-midi cravatées.
Parmi les participantes à ce happening quelques minutes avant les questions au gouvernement, on compte notamment Mathilde Panot, la présidente du groupe LFI-Nupes.
« Pied de nez » pour Clémentine Autain
« Quand un certain nombre de femmes s’expriment dans l’hémicycle, il y a des remarques sur le fait que les voix sont trop hautes, que nous sommes mal habillées… Ils s’habitueront! », a lancé devant les journalistes la députée du Val-de-Marne et présidente de groupe.
Sa collègue, Clémentine Autain, y voit elle « un pied de nez » aux critiques tandis que Clémence Guetté, se demande si elle doit être cravatée, « comme la droite le demande, pour être respectée ».
Face au « relâchement vestimentaire » important depuis « le début de cette nouvelle législature, déjà présent sous la précédente », « mais grandement amplifié », le député LR compte, lui, sur le retour du port de la cravate dans le règlement de l’Assemblée nationale.
Depuis 2017, elle n’est plus obligatoire à l’Assemblée nationale. Avant, un huissier pouvait empêcher les députés d’accéder à la séance en l’absence du précieux accessoire.