Donald Trump / Kamala Harris : que disent les sondages à moins d’un mois de l’élection présidentielle américaine ?

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Le candidat républicain est légèrement distancé par sa rivale démocrate, qui a remplacé Joe Biden au coeur de l’été.

Le 5 novembre, les électeurs américains seront appelés à voter pour leur prochain président, qui succédera à Joe Biden, qui a finalement renoncé durant l’été à être candidat à sa propre succession. Une nouvelle fois, l’élection devrait se résumer à un duel entre le candidat républicain, Donald Trump, et la candidate démocrate, Kamala Harris.

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Dans les sondages réalisés depuis que Kamala Harris a succédé à Joe Biden comme candidate démocrate, elle fait la course en tête, avec un écart allant de 0,2 point au début de l’annonce de sa candidature à 3,7 points à la fin du mois d’août, comme vous pouvez le voir ci-dessous sur ce compilateur de sondages issu des données collectées par le site américain FiveThirtyEight, qui appartient à la chaîne d’information ABC News.

Kamala Harris en tête depuis l’annonce de sa candidature

Les résultats compilés par FiveThirtyEight sont calculés à partir de sondages nationaux et de sondages par État. Les résultats de chaque institut sont pondérés par FiveThirtyEight en fonction de sa fiabilité et de la taille de l’échantillon testé.

Si Kamala Harris mène la course depuis sa candidature, c’est Donald Trump qui était jusqu’alors en tête jusqu’au retrait de Joe Biden. Il bénéficiait notamment du débat raté du président sortant et de la tentative d’assassinat dont il a été victime le 13 juillet, lui faisant gagner plusieurs points dans les intentions de vote.

Des sondages à prendre avec beaucoup de précautions

Mais l’annonce de la candidature de Kamala Harris à la place de Joe Biden a rebattu les cartes et la donne favorite de l’élection. À noter toutefois la limite d’un tel outil, lié à la particularité du système électoral américain.

Car l’élection présidentielle américaine est organisée au scrutin universel indirect, et se joue en très grande partie dans une poignée d’États, baptisés les « Swing states », qui penchent parfois côté républicain, parfois côté démocrate, rendant l’élection particulièrement indécise.

Les États qui pourraient faire pencher la balance

Ces « États pivots », dans lesquels les deux candidats sont au coude-à-coude, devraient être au vu des sondages l’Arizona (11 grands électeurs) , la Caroline du Nord (16), la Géorgie (16), le Michigan (15), le Nevada (6), la Pennsylvanie (19) et le Wisconsin (10).

Le candidat qui remporte un État remporte tous les électeurs qui y sont associés. Au total, le président est choisi par un collège de 538 grands électeurs répartis entre chaque État, selon leur population. Il faut donc 270 grands électeurs pour être élu. L’Alaska ne donne que trois grands électeurs contre 28 pour l’État de New York, historiquement favorable aux démocrates, ou 40 pour le Texas, qui penche côté Républicains et jusqu’à 54 pour la Californie.

En 2020, la moyenne des sondages réalisée par FiveThirtyEight donnait Joe Biden gagnant avec 51,8% et Donald Trump perdant avec 43,4%. Au final, m’actuel président des États-Unis l’avait emporté avec 51,31%, contre 46,86% pour Donald Trump. En 2016, la plupart des sondages donnaient la démocrate Hillary Clinton en tête tout au long de la campagne. C’est Donald Trump qui avait finalement été élu, à la surprise générale.

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