FAITS DIVERS – Un travail exemplaire et mené avec célérité. « Profondément touché », le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin est revenu sur la disparition du petit Émile, jeune garçon disparu dans les Alpes-de-Haute-Provence. Après la découverte d’ossements lui appartenant ce dimanche 31 mars, non loin du lieu où il avait été vu pour la dernière fois samedi, le ministre a partagé sa « tristesse » avant de confirmer certains nouveaux éléments de l’enquête et saluer le travail des gendarmes mobilisés.
Il faut dire que cette disparition inquiétante avait mobilisé de nombreuses forces de police depuis le 8 juillet au Haut-Vernet, ce hameau où le petit garçon était venu passer des vacances d’été en famille. « Je voudrais remercier les gendarmes, très nombreux depuis de nombreuses semaines. Plus de cent gendarmes se sont mobilisés pour retrouver le petit Émile vivant », a-t-il rappelé au micro de LCI.
« Il y a beaucoup de moyens mobilisés pour que la gendarmerie nationale trouve, et je pense que c’est ce qu’elle est en train de réussir à faire dans un détail macabre », a également souligné le ministre.
« Nous allons de plus en plus rapidement »
Concernant la zone de découverte, qui pose plusieurs questions étant donné sa proximité avec le hameau et les nombreuses fouilles et battues effectuées ces derniers mois sans jamais tomber sur ces os, Gérald Darmanin a évoqué une « affaire particulière » pour laquelle il pouvait compter sur le travail de la police scientifique. Découvert samedi par une promeneuse, le crâne du petit garçon a été authentifié dès dimanche par les équipes de l’institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale de Pontoise.
« Je constate que nous allons de plus en plus rapidement dans la résolution de ces affaires, grâce à la police scientifique, gendarme ou policière », a tenu à ajouter le locataire de la place Beauvau, qui y voit un bon signe pour les « familles et la nation » dans le processus de deuil. Un bon signe aussi « pour retrouver les coupables ».
Ce dimanche soir, le hameau où vivent les grands-parents d’Émile était une nouvelle fois coupé du monde, comme il l’a déjà été à plusieurs reprises depuis neuf mois pour les besoins de l’enquête. Et il le restera jusqu’à dimanche prochain, comme l’a décidé un arrêté municipal signé du maire François Balique.
Sur le terrain, une trentaine de gendarmes, dont des enquêteurs de la section de recherche de Marseille, sont toujours déployés sur la zone de découverte. Par ailleurs, l’Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale va poursuivent ses « analyses criminalistiques sur les ossements » afin d’établir les causes exactes de la mort d’Émile, âgé de seulement deux ans et demi.