Des « marches pour le futur » à travers la France pour « parler des thèmes oubliés de la campagne », à la veille de l’élection présidentielle

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A Paris, les manifestants étaient 5 600, selon la police, 35 000 selon les organisateurs. Ces marches auraient rassemblé au total 60 000 manifestants à travers la France.

A Paris, les manifestants étaient 5 600, selon la police, 35 000 selon les organisateurs. Ces marches auraient rassemblé au total 60 000 manifestants à travers la France.

Ils souhaitaient montrer que « l’histoire n’[était] pas encore écrite ». A la veille du premier tour de l’élection présidentielle, samedi 9 avril, 83 « marches pour le futur » ont été organisées partout en France, à l’appel de 325 organisations écologistes, féministes, antiracistes et antiprécarité (Alternatiba, Les Amis de la Terre, la Fondation Abbé Pierre, #NousToutes ou encore le Comité Adama).

Après les marches « Look up » du 12 mars, visant à remettre le climat au cœur de la campagne électorale, des milliers de manifestants ont défilé pour faire des cinq prochaines années « celles de la justice, du climat, de l’égalité et de la paix ».Les manifestants pour le climat sont plutôt jeunes et enclins à la radicalité politique

« Entre la guerre en Ukraine, les crises climatique et sanitaire, l’explosion des inégalités, la montée des discours de haine, les violences sexistes et de genre, la période actuelle, déprimante, peut conduire au fatalisme. Nous voulons nous unir pour proposer une autre vision du monde, désirable et soutenable », expliquait en amont de la manifestation Mathilde Lavelle, membre d’Alternatiba Paris, un mouvement écologiste.

« Parler des thèmes oubliés pendant la campagne »

A 14 heures, samedi, à Paris, les manifestants s’étaient donné rendez-vous place de la Bastille pour former un cortège en direction de la place de la République. Une centaine de « gilets jaunes » étaient à l’avant d’un cortège qui revendiquait des « convergences des luttes sociales, féministes, antiracistes et climat », a décrit notre journaliste sur place, Rémi Barroux.

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