Les ministères du Travail, de l’Education nationale et de la Défense verront leurs moyens augmenter le plus, conformément aux engagements de l’exécutif », a encore indiqué le ministre des Comptes publics Gabriel Attal dans les colonnes du Figaro mercredi 27 juillet.
« Par rapport à la dernière loi de finances rectificative, nous proposerons au Parlement une baisse de 3 % des dépenses de l’État en volume par rapport à 2022″ a annoncé le ministre des Comptes publics Gabriel Attal dans les colonnes du Figaro mercredi 27 juillet, et à quelques semaines de sa présentation officielle.
Jeudi dernier, Bercy avait indiqué vouloir réduire fortement le rythme d’augmentation de la dépense publique sur le quinquennat, de 0,6% en volume en moyenne par an, ce qui inclut aussi notamment les collectivités locales, a précisé le ministère en présentation du programme de stabilité que l’exécutif transmet chaque année à la Commission européenne.
Selon Gabriel Attal au Figaro, la sortie des dispositifs d’urgence et des dispositifs de relance liés à la pandémie devraient permettre de réaliser une économie de près de 9 milliards d’euros dans le prochain budget. Egalement sources d’économies, « les réformes des retraites et du chômage, qui feront l’objet de négociations » , a poursuivi le ministre.
Les arbitrages sur le budget devraient être finalisés « en fin de semaine »
Du côté des ministères, ce sont ceux du Travail, de l’Education nationale et de la Défense qui verront leurs moyens augmenter le plus, conformément aux engagements de l’exécutif », a indiqué le ministre, bénéficiant « chacun de plusieurs milliards supplémentaires ».
Le ministère des Affaires étrangères a de son côté réclamé des augmentations de dotations notamment dans le secteur du cyber, a ajouté Gabriel Attal, précisant que les arbitrages sur le budget devraient être finalisés « en fin de semaine ».
Les précisions du ministre surviennent au lendemain de l’adoption en première lecture du projet de budget rectificatif prévoyant un paquet d’un peu plus de 20 milliards d’euros pour améliorer le pouvoir d’achat en période de forte inflation.