Blanchiment dans le Sentier chinois d’Aubervilliers : jusqu’à 7 ans de prison requis contre le chef présumé

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(FILES) This photograph taken on March 8, 2024, shows a view of clothing shops at the CIFA - Fashion Business Centre (Centre International de Commerce de Gros France-Asie) at the "Sentier Chinois" in Aubervilliers. Nineteen people on trial for money laundering to the tune of tens of millions of euros via wholesalers in Aubervilliers at the Bobigny judicial court, on September 16, 2024. (Photo by Geoffroy VAN DER HASSELT / AFP)

Ce vendredi, au tribunal correctionnel de Bobigny, des réquisitions allant jusqu’à 7 ans de prison ferme ont été demandées. Elles visent notamment l’architecte présumé de ce réseau de blanchiment, qui était alimenté par les espèces de la communauté chinoise d’Aubervilliers (Seine-Saint-Denis). De très fortes amendes aussi : la plus grosse se monte à 2,5 millions d’euros.

« On va s’gaver, on va s’gaver ! » Le procureur a extrait cette citation entendue dans une écoute pour résumer la motivation de ces dix-neuf hommes jugés depuis huit jours à Bobigny (Seine-Saint-Denis) dans une juteuse affaire de blanchiment d’argent. Puis requis de lourdes peines, ce vendredi, pour sanctionner cet irrépressible appât du gain.

Sept ans de prison assortis d’une période de sûreté de quatre ans et une amende de 2,5 millions d’euros pour le principal prévenu. C’est la plus forte peine réclamée par le ministère public, au terme d’une démonstration de quatre heures, truffée de chiffres et de montages compliqués. Présenté comme « l’architecte » du réseau de blanchiment en bande organisé, Keqiang Z. l’a accueillie avec l’impassibilité dont il a fait preuve durant ces huit jours de procès.

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