À Paris, Coca-Cola ferme son food court des Invalides plus tôt que prévu

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Les entreprises qui privatisent des monuments de Paris BPCE privatise une partie du Petit Palais Coca Cola a fait un food court dans l’ancienne aérogare des Invalides Plus loin, dans l’ancienne aérogare des Invalides, un bâtiment construit pour l’Exposition universelle de 1900, Coca-Cola a installé le Food Fest, un vaste espace de restauration à l’américaine où les passants peuvent boire un verre ou manger sur de grandes tablées en goûtant les recettes des stands du monde entier installés dans l’espace. « Pour nous, c’est une manière de favoriser la célébration autour des JO, décrit Marine Carrié, la directrice de communication de Coca-Cola. Nous y recevons des clients et des partenaires dans des espaces privatisés mais l’objectif est d’en faire un lieu festif pour tous. »

Échaudé par une fréquentation en deçà de ses espérances, le géant américain a renoncé à maintenir son Coca-Cola Food Fest dans l’ancienne aérogare des Invalides (VIIe) pendant les Jeux paralympiques et la rentrée.

Le rideau est tombé sur le Coca-Cola Food Fest. Ce food court géant ouvert dans l’ancienne aérogare des Invalides (VIIe) par le sponsor officiel des Jeux olympiques a fermé ses portes au lendemain de la cérémonie de clôture des Jeux, le 12 août, soit près d’un mois avant la date initialement prévue. En cause : le manque de clientèle.

« À l’ouverture, le 21 juin, la fréquentation était restreinte. Paris semblait s’être vidé, probablement car ses habitants étaient en vacances. Nous n’avions pas la certitude de pouvoir remplir le lieu courant août et début septembre avec la rentrée et la reprise du travail pour de nombreux Français, justifie le partenaire officiel des Jeux olympiques. Nous avons donc préféré finir sur les très belles journées que nous avons vécues entre le 26 juillet et le 11 août et nous concentrer sur les prochains temps forts de nos différentes marques. »

150 000 visiteurs en six semaines

Le géant américain avait décidé de faire voyager Parisiens et touristes avec une cuisine du monde élaborée par une brochette de jeunes chefs étrangers placés sous la houlette de Julien Dumas, l’ancien chef étoilé du Bellefeuille, le restaurant gastronomique de l’hôtel Saint-James (XVIe). La créative cheffe pâtissière Claire Heitzler était aussi de la partie. Ce temple de la street food avait ouvert pour l’Euro de foot, quelques semaines avant les Jeux olympiques et les paralympiques.


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Selon Coca Cola, « Près de 150 000 visiteurs en l’espace de six semaines » ont été accueillis sous la halle géante de 1 000 m2. Une fréquentation très inférieure à l’objectif initial de 2 500 personnes par jour qui avait été « surestimé au départ », concède la marque de sodas. « Dommage ! J’y suis allé à l’ouverture pendant l’Euro. C’était très bon et le lieu est incroyable. Mais il est vrai qu’il n’y avait pas la queue », se souvient Lucas, un Parisien fan de street food.

« En France, les food courts ont du mal à décoller »

« Le lancement a été un peu difficile, concède Julien Dumas. En France, contrairement aux États-Unis, les food courts ont du mal à décoller. Mais on a fait le plein pendant les JO. » L’ancien chef exécutif du food court est parti plus tôt que prévu en vacances en emportant avec lui « les souvenirs qui ont jalonné cette aventure « extraordinaire » sur le plan humain.

« Nous avons vécu des moments très forts », poursuit le chef. Julien Dumas gardera en mémoire cette scène dans laquelle « un Français et un Japonais se sont tombés dans les bras » après le combat de la finale de judo par équipe opposant Teddy Riner et Tatsuru Saitō. « C’était incroyable de voir comme les JO peuvent rassembler les hommes. »

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