L’étudiante de 19 ans, retrouvée morte samedi 21 septembre dans le bois de Boulogne, a reçu un vibrant hommage à la cathédrale Saint-Louis de Versailles (Yvelines). Avant d’être inhumée dans la plus stricte intimité au cimetière de Montigny-le-Bretonneux, là où elle a grandi.
« J’ai souvent vu la cathédrale remplie mais à ce point, jamais. » L’émotion se lit sur le visage du père Amar, qui fait face à une foule inattendue rassemblée ce vendredi 27 septembre pour rendre un dernier hommage à Philippine. La cathédrale Saint-Louis de Versailles (Yvelines) n’a jamais été prévue pour accueillir les plus de 1 500 personnes réunies pour les obsèques de la jeune femme. Sur le parvis, un millier d’autres se recueillent en silence. Une cérémonie dont l’ampleur contraste avec l’inhumation qui suit, organisée dans la plus stricte intimité au cimetière de Montigny-le-Bretonneux, où habitent ses parents.
Aucun banc, aucune chaise n’est laissé vacant. Beaucoup de fidèles doivent même se résoudre à passer plus de deux heures debout. Certains sont assis à même le dallage de pierres blanches. Mais peu importe, tous sont là pour « accompagner une dernière fois » l’étudiante de Dauphine, morte à 19 ans. Les personnes présentes sont toujours bouleversées depuis la découverte de son corps il y a une semaine dans le bois de Boulogne, à Paris. L’interpellation d’un suspect ne console pas. Les débats qui entourent cet acte criminel encore moins.