La proximité avec la France, l’offre importante et la langue commune sont autant d’atouts qui font du plat pays un fournisseur privilégié la cocaïne et des drogues de synthèse pour les dealers d’Île-de-France.
Dans le XIXe arrondissement de la capitale, le réseau Tarzan livrait à domicile de la cocaïne et de la 3-MMC en grande quantité. Cette équipe de six hommes, âgés de 31 à 32 ans, a été mise en examen fin juin à Paris pour « trafic de stupéfiants ».
L’affaire, commencée deux ans plus tôt par l’arrestation d’un livreur, a permis de découvrir que ce groupe se fournissait en Belgique. Une destination de plus en plus prisée selon les spécialistes. « C’est le cas de bon nombre de dealers qui opèrent en région parisienne, assure un commissaire de police. La Belgique est à moins de trois heures de Paris, et c’est devenu un lieu central pour le trafic mondial de la drogue ».