Seine-Saint-Denis : attachée à une chaise, une résidente d’un Ehpad meurt étouffée

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CANICULE - EHPAD (Établissement d'Hébergement pour Personnes Âgées Dépendantes) A PARIS, 9 RUE DE LA SANTE.

La victime, une septuagénaire, avait été sanglée à l’abdomen par une auxiliaire de vie au moment du repas. Elle a été retrouvée morte quelques heures plus tard. Une enquête judiciaire est en cours pour comprendre ce qu’il s’est passé au sein de cet Ehpad de Rosny-sous-Bois (Seine-Saint-Denis).

Un drame rarissime a touché une maison de retraite de Seine-Saint-Denis ce mercredi 31 juillet. Une résidente d’environ 70 ans se serait étouffée avec la sangle qu’avait installée une auxiliaire de vie pour la maintenir à sa chaise, a-t-on appris de source policière. Une enquête a été ouverte au parquet de Bobigny.

18h30, résidence seniors Camille-Barroy, à Rosny-sous-Bois. Un auxiliaire de vie effectue sa visite de routine dans les couloirs. Il passe voir l’une des résidentes, une septuagénaire, dans sa chambre. C’est au moment d’entrer que l’employé constate que la retraitée est figée sur sa chaise. Elle ne respire plus. Les secours sont alertés. Vers 19 heures, un médecin du SMUR constate le décès de la septuagénaire.

Sanglée pendant plusieurs heures

L’urgentiste dresse alors un obstacle médico-légal, ce qui signifie que le décès pourrait être suspect. En effet, des traces de strangulation au niveau du ventre apparaissent. C’est en questionnant les employés de la résidence seniors que les policiers de Rosny, intervenus sur les lieux, vont reconstituer la journée de la victime…

Selon les premiers éléments récoltés, la retraitée aurait reçu la visite d’une première auxiliaire de vie vers midi à l’heure du repas. La salariée l’aurait alors installée dans sa chambre, sur une chaise, puis maintenue avec une sangle au niveau de l’abdomen pour empêcher toute chute durant son déjeuner, avant de s’éclipser. Les mesures de contention de ce type sont une pratique courante dans les résidences pour personnes âgées. « Toute mise sous contention nécessite une prescription médicale », indique l’Agence régionale de santé Île-de-France sur son site.


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Cette sangle avait-elle été serrée trop fort ? Une chose est certaine : quelques heures plus tard, lors de la visite du second employé, la retraitée était retrouvée morte étouffée en raison de cette sangle, selon les premières constatations.

Une enquête a été ouverte dans la foulée et confiée au commissariat de Rosny. Les investigations devront déterminer les conditions de prise en charge de la retraitée, et notamment les gestes prodiguées par la première auxiliaire de vie. Sollicité, le parquet de Bobigny n’avait pas répondu, jeudi soir, à nos sollicitations. Tout comme la direction de la maison de retraite concernée.

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