JO 2024-Judo: la Française Clarisse Agbégnénou, une maman en bronze

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Deux ans après avoir accouché de sa fille, la judokate Clarisse Agbégnénou a décroché la médaille de bronze ce mardi 30 juillet. Même si la Française rêvait de l’or, cette médaille reste une belle performance pour la championne olympique de Tokyo.

L’Arena Champs-de-Mars a tremblé quand les 8 500 spectateurs ont fait un bruit d’enfer pour accompagner Clarisse Agbégnénou dans sa quête de la médaille de bronze après avoir raté la finale des JO 2024. Si jamais il lui avait manqué une once d’énergie, un soupçon de confiance, elle a su les recueillir dans la ferveur des supporters français lors du combat de classement face à Lubjna Piovesana. Elle a fait ce qu’il fallait avec un ippon contre l’Autrichienne pour s’adjuger la dernière place sur le podium. Puis, elle est allée partager son bonheur avec sa fille dans les bras face à ce public qui l’a tant poussée.

Clarisse Agbénégnou est médaille de bronze des moins de 63 kg, trois ans après son titre olympique à Tokyo et huit ans après sa médaille d’argent à Rio. La quête s’annonçait difficile pour la maman d’Athéna, passée par tous les états depuis son accouchement. « Après la grossesse, la première année de retour de compétition a été difficile psychologiquement et mentalement, avoue la judokate. Il y a du physique et forcément de la technicité qui a changé derrière. »

Objectif Los Angeles

Ce mardi 30 juillet, après deux premiers combats rudes face à l’Israélienne Gili Sharir et la Brésilienne Ketleyn Quadros, on pensait que Clarisse Agbénégnou allait tout balayer sur son passage, surtout après l’avoir vue expéditive en quarts de finale face à la Kosovare Laura Fazliu, qui l’avait battue deux fois l’année dernière.

La demi-finale s’annonçait bien contre la Slovène Andreja Leski, face à qui la Française affichait un 5-0 dans les face-à-face. Mais un waza-ari à 15 secondes de la fin du combat brisa le rêve d’or d’Agbénégnou.

Et maintenant, quelle sera la suite après ce triplé olympique ? La judokate d’origine togolaise n’avait jamais pensé faire les JO 2024, mais les Jeux à la maison, cela ne se rate pas. Et à 31 ans, elle avoue être suffisamment confiante et motivée pour faire Los Angeles en 2028. « On ne va pas s’arrêter sur ça », a-t-elle lâché après son combat. La quête est loin d’être finie.

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