Ce dimanche en Bretagne, le club de la capitale s’est remis à l’endroit après la claque de Newcastle. Sa deuxième victoire de la saison en L 1 à l’extérieur le replace sur le podium de Ligue 1 avant deux semaines de trêve internationale.
Avant de recevoir Strasbourg et de retenter sa chance en Ligue des champions après le naufrage de Newcastle (4-1), les Parisiens partent l’esprit tranquille rejoindre leurs sélections pour la séquence internationale. Au classement, leur troisième place, ce dimanche 8 octobre au soir après leur victoire à Rennes (3-1), correspond davantage à leur standing et dessine un match à trois passionnant avec Monaco, qui paraît très fort en Ligue 1, et Nice, qui est venu s’imposer au Parc au sortir de la précédente trêve.
En infligeant sa première défaite de la saison dans le Championnat de France à Rennes, le PSG de Luis Enrique revenu à un 4-3-3, qui sent l’aveu en creux d’un excès de confiance en Angleterre, s’est remis à l’endroit.
Dans une rencontre incertaine marquée par le culot des Rennais, Vitinha, remplaçant à St James’Park, s’est chargé de rappeler à son entraîneur qu’il donnait un équilibre à l’équipe. Et plus si affinités. Son enroulé du droit donnera l’avantage à Paris pas spécialement dans un temps fort. C’est un but venu comme un cadeau et qui ressemble à une parure en or.
Le bijou de Hakimi pour Kolo Muani
Avant que Warren Zaïre-Emery ne serve Achraf Hakimi exactement dans les mêmes conditions que Lucas Hernandez en Ligue des champions. On dirait que le centre cloché dans le dos de la défense adverse a été travaillé par l’entraîneur et bien assimilé par ses joueurs, un coup le latéral gauche, un coup le latéral droit. Le Marocain a d’ailleurs une nouvelle fois pesé considérablement sur le résultat de son équipe en délivrant un bijou de passe décisive pour Randal Kolo Muani, à peine entré.
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Il fallait bien ça, alors que Gonçalo Ramos a réussi l’exploit sur la même action de rater un face-à-face pas compliqué, puis de se tromper en rendant le ballon aux Rennais.
À 1-2, l’analyse n’était pas la même. Paris avait souffert pendant le début du match, menait sans vraiment dominer et avait relancé lui-même les Bretons. Une victoire se dessinait, moins les problèmes comme un manque de hargne au milieu de terrain, à l’heure où Manuel Ugarte semble tirer la langue, une absence de maîtrise et un Kylian Mbappé plus passeur que buteur. Le champion du monde 2018 a alterné le bon et le moins bon, cherchant prioritairement à faire briller ses partenaires qu’à trouver la solution tout seul.
La fin du système à quatre attaquants ?
En fin de match, il servira en profondeur Bradley Barcola qui ratera sa frappe devant Steve Mandanda. Avec des joueurs offensifs plus en confiance, le Bondynois aurait pu finir la soirée avec deux ou trois passes décisives. Et un but. Au crépuscule, après avoir tout bien fait – course, appuis, élimination du gardien –, il enverra son ballon au-dessus, comme le signe d’une confiance qui se dérobe encore. Il lui faudra encore du temps avant de renouer avec la plénitude de son jeu et les buts, qui le fuient depuis trois rencontres et un bout contre Marseille, où il est sorti blessé.