Il assure ne posséder aucun compte bancaire à l’étranger et s’assurer avec son expert-comptables « qu’aucune erreur déclarative n’aurait pu être commise » concernant ses sociétés, alors qu’une d’entre elles est soupçonnée d’avoir dissimulé 200.000 euros.
Le député dément mais reste prudent. Dans un communiqué, l’insoumis Carlos Martens Bilongo assure, à sa connaissance que « l’intégralité des sommes versées sur mes comptes sociétés a été déclarée en bonne et due forme ».
Selon les informations de BFMTV, le parquet de Pontoise (Val-d’Oise) a ouvert à son encontre une enquête préliminaire pour des faits de fraude fiscale, blanchiment de fraude fiscale, abus de biens sociaux et manquement aux obligations de déclaration auprès de la Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP).
« Les liasses fiscales de mes sociétés sont publiques », déclare-t-il.
Aucun compte à l’étranger
Carlos Martens Bilongo affirme n’avais « jamais eu de contrôle fiscal ni à titre personnel ni pour mes sociétés », alors que Tracfin, la cellule anti-blanchiment de Bercy, a repéré des flux bancaires qui semblent irréguliers et sans rapport avec ses déclarations auprès des impôts et de la HATVP.
L’enquête ouverte s’intéresse également à un compte bancaire non-déclaré à l’étranger. « La seule chose qui pourrait avoir un lien avec l’Europe de l’Est est l’utilisation (d’une application) pour les paiements en ligne. Le solde de ce compte est de 106 euros », se défend le député.
« Je n’ai jamais ouvert de compte bancaire à l’étranger à titre personnel », complète-t-il.
« Je serai parfaitement transparent »
Selon les premiers éléments, les enquêteurs ont découvert plusieurs virements et des encaissements en espèce, alors qu’il déclare ne pas être rémunéré par ses sociétés. En outre, une de ses dernières aurait dissimulé 200.000 euros aux autorités.
Carlos Martens Bilongo affirme « vérifier » les accusations avec son expert-comptable et « s’assurer qu’aucune erreur déclarative n’aurait pu être commise ». Il ajoute toutefois avoir été surpris par l’existence de cette enquête.
« Je serai parfaitement transparent sur l’intégralité de ces éléments tant avec les institutions qu’avec l’opinion publique », martèle-t-il.
Contacté par BFMTV, le parquet de Pontoise a indiqué de son côté ne pas vouloir faire de commentaire « à ce stade » sur cette affaire.