Gros incendie dans un parking souterrain de Colombes, deux jours après un sinistre semblable à Nanterre

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PARIS ( 08.11.2018 ) Illustration d'un véhicule des sapeurs-pompiers de Paris. PHOTO LE PARISIEN OLIVIER BOITET

Au total, cinq véhicules ont été détruits et cinq autres endommagés lors de ces deux incendies. Des sinistres dont l’origine reste, pour l’heure, indéterminée.

L’épaisse colonne de fumée noire a intrigué des dizaines de riverains du centre-ville. Un incendie s’est déclaré, ce jeudi, matin, dans le parking souterrain de la rue du Bournard, à Colombes. Le second en moins d’une semaine puisqu’un sinistre du même genre avait déjà ravagé un autre parking souterrain, dans la nuit de lundi à mardi, mais à Nanterre cette fois.

Et même trois si on ajoute le feu du garage municipal de Montrouge. Deux véhicules diesel utilitaire et un véhicule électrique du service propreté de la ville y ont été détruits, mardi soir, dans un incendie vraisemblablement accidentel, qui n’a pas fait de blessés.

À Colombes et Nanterre, ce sont cinq véhicules qui ont été anéantis. Trois dans la première ville et deux dans la seconde, où quatre autres voitures ont été endommagées par la propagation des flammes.

« À Colombes, le feu a pris au niveau du 2e sous-sol sur environ 2 500 m² », précise-t-on à la brigade des sapeurs-pompiers de Paris. Le feu, qui a mobilisé quarante pompiers, a été maîtrisé « au moyen d’une lance et l’architecte de la ville a été dépêché sur place pour s’assurer que la structure du bâtiment ne présentait aucun risque », précise le porte-parole de la BSPP. L’incendie n’a pas fait de blessés et n’a pas non plus provoqué d’évacuation d’immeuble d’habitation.

Évacuation de trois bâtiments à Nanterre

À Nanterre en revanche, les habitants des bâtiments situés au 22, 24 et 26, de la rue Pasteur avaient dû quitter les lieux. Pris en charge par la Croix-Rouge, 58 habitants, dont 8 enfants en bas âge, avaient trouvé refuge au gymnase Évariste-Galois, mis à disposition par la ville de Nanterre. Quatre résidents de l’immeuble, dont les appartements se trouvaient au rez-de-chaussée, avaient même été conduits à l’hôpital Max-Fourestier, incommodés par les fumées inhalées.

Dans les deux cas, les techniciens du laboratoire de la préfecture de police de Paris se sont rendus sur place pour effectuer des prélèvements afin de déterminer l’origine des incendies. À Nanterre, les enquêteurs pourront aussi s’appuyer sur le témoignage d’un homme qui, le jour des faits, s’était présenté aux fonctionnaires présents sur place, affirmant connaître les auteurs de l’incendie. L’homme, manifestement sous l’emprise de l’alcool, avait finalement disparu avant de pouvoir être entendu. Mais son identité avait toutefois été relevée par les policiers.

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