Royaume-Uni : un bébé prématuré né à 22 semaines parvient à survivre

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Le nourrisson, qui ne pesait que 300 grammes au moment de sa venue au monde il y a un peu plus de six mois, est désormais en bonne santé.

Un véritable miracle. Au Royaume-Uni, un enfant grand prématuré, né après seulement 22 semaines de grossesse, a réussi à survivre contre toute attente et avec l’aide des médecins, et se développe désormais normalement, sept mois après sa venue au monde.

Comme le raconte Metro, la maman, prénommée Cat, était au départ enceinte de jumeaux. Alors qu’aucune complication n’était survenue jusque là, la jeune femme est tombée gravement malade au cours du cinquième mois, à tel point que les spécialistes qui la suivaient ont dû se résoudre à déclencher l’accouchement avec près de 20 semaines d’avance sur le terme prévu (qui, pour rappel, se situe entre 39 et 41 semaines chez l’être humain).

« Les chances étaient pratiquement inexistantes »

« On nous a dit que le taux de survie d’une grossesse unique née à 22 semaines était vraiment faible, témoigne Cat, citée par le média belge. Comme il s’agissait de jumeaux, les chances étaient pratiquement inexistantes. » De fait, l’un des deux nouveau-nés n’aura survécu que quatre jours après cette naissance précipitée.

« Nous avons pu tenir Joseph dans nos bras pour la première et dernière fois, raconte la maman. L’hôpital nous a envoyé une photographe et ils ont réussi à le placer dans la couveuse d’Oliver. Nous avons obtenu une photo d’eux se tenant la main. » Profondément abattus par cette perte, les parents s’attendaient alors à ce que leur autre bébé connaisse le même sort.

Six mois plus tard, le bébé va bien

« Nous nous étions préparés au pire, confirme Cat, toujours citée par Metro, mais Oliver était tellement combatif. » Ne pesant que 300 grammes au moment de sa venue au monde, le nourrisson s’est en effet accroché à la vie en bénéficiant des soins qui lui étaient apportés quotidiennement, au point de finir par atteindre les dimensions et le stade de développement d’un bébé « normal ».

Aujourd’hui, un peu plus de six mois après cet accouchement si difficile, les parents du petit Oliver sont désormais rassurés : leur petit garçon va pouvoir grandir et vivre une vie (à peu près) normale. « Nous n’aurions pas pu être plus fiers », conclut la jeune maman. On la comprend aisément.

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