Depuis la mise en place des véhicules électriques privés équipés d’un système automatique de plaques d’immatriculation, les automobilistes redoublent d’ingéniosité pour éviter l’amende.
Tous les moyens sont bons pour ne pas se faire verbaliser. Preuve en est avec un automobiliste du Val-d’Oise qui a placé deux palmes de plongée, à l’avant et à l’arrière de son véhicule, au niveau des plaques d’immatriculation, samedi matin, raconte Le Figaro. Un moyen imparable pour cet automobiliste garé avenue Pierre 1er de Serbie, dans le XVIe arrondissement, de ne pas recevoir une amende pour le non-paiement de son stationnement.
Depuis le 1er janvier 2018, les agents de surveillance du stationnement payant des villes ont laissé place à des véhicules électriques privés équipés d’un système de lecture automatique de plaques d’immatriculation (Lapi). Ces « sulfateuses à PV » comme elles sont surnommées, ou « scan cars » ou encore les « voitures-vampires », peuvent scanner jusqu’à 1 500 plaques par heure grâce à leurs caméras.
135 euros d’amende
Aucune ne leur échappe à condition d’être visible. Sans cela, il leur est impossible de vérifier si un véhicule est en règle ou non. Une donnée bien connue des conducteurs qui redoublent d’ingéniosité pour éviter de passer par l’étape horodateur sans risquer de recevoir une amende.
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Bien qu’illégale, la méthode a fait des adeptes. Feuilles mortes, rubans adhésifs, morceaux de carton… chacun a son astuce. Certains deux-roues vont jusqu’à bâcher leur véhicule. Mais le subterfuge peut coûter cher. Les contrevenants s’exposent à une amende de 135 euros s’ils se font prendre.
LeParisien.