Paris : un violent incendie ravage la mairie du XIIe arrondissement

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Les flammes se sont déclarées dans la nuit de dimanche à lundi sur le bâtiment, avenue Daumesnil. Les pompiers sont toujours sur place, mais l’incendie, qui n’a pas fait de victimes, est désormais maîtrisé.

Un important incendie s’est déclaré à la mairie du XIIe arrondissement de Paris, dans la nuit de dimanche à lundi. Il s’agit d’un « feu de toiture », comme l’a précisé sur place le préfet de police Laurent Nuñez au micro de BFMTV. Aucune victime n’est à déplorer et l’incendie est à ce stade maîtrisé, selon les pompiers de Paris.

« Des moyens extrêmement importants » ont été déployés, a expliqué le préfet de police, avec une soixantaine d’engins et près de 150 sapeurs-pompiers » engagés. Les flammes, qui ont embrasé le campanile de l’édifice, haut d’une trentaine de mètres, ont été finalement maîtrisées peu avant 7 heures, a précisé à l’AFP un porte-parole de la brigade de sapeurs-pompiers de Paris. Sept lances à incendie et des échelles ont aussi été déployées, d’après cette source.

Les pompiers ont été appelés sur place dans la nuit, à 3h20, a indiqué le préfet de police. La flèche « menace de s’effondrer », a-t-il ajouté lors de son point de situation, cité par franceinfo.

« Quand je suis arrivée à 6h15, les pompiers avaient déjà maîtrisé le feu, témoigne auprès du Parisien un agent de propreté de la Ville de Paris. Mais ils sont toujours là car ça risque de s’écrouler je crois. Ça fait un pincement au cœur, car ça rappelle notre Dame. Ce sont les mêmes images, avec une flèche qui menace de s’effondrer. »

Selon une conseillère de quartier, les « trois quarts de la mairie » seraient « à ciel ouvert » à la suite du sinistre. Ce lundi matin, tout le secteur demeure bloqué. Les pompiers se concentrent toujours sur la flèche qu’ils continuent d’arroser régulièrement. » Selon un journaliste du Parisien présent sur place, des architectes sont également au chevet de la partie haute du campanile pour évaluer les risques et envisager la mise en place d’étais.

« À l’intérieur, sous la toiture, il va falloir évacuer l’eau » déversée par les pompiers, a indiqué un porte-parole, précisant que la BSPP avait engagé son module de conservation des œuvres d’art présentes dans l’édifice.

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