L’auteur présumé du coup de feu mortel s’est présenté de lui-même au commissariat, mercredi soir. Placé en garde à vue, il évoque un tir accidentel sur fond de consommation d’alcool et de protoxyde d’azote.
La piste du règlement de compte a aussitôt été envisagée. Mais la mort d’un jeune homme de 19 ans, tué d’une balle dans la tête après des coups de feu tirés dans la nuit de mardi à mercredi, à Nanterre, pourrait être la tragique conséquence d’un accident sur fond de consommation massive d’alcool et de protoxyde d’azote, plus connu sous le nom de gaz hilarant. C’est en tout cas la version du suspect qui s’est spontanément présenté, mercredi soir, au commissariat de la ville voisine de Suresnes, selon une source proche du dossier.
Aux policiers, le jeune homme, âgé, comme la victime, de 19 ans, aurait expliqué être l’auteur des tirs entendus dans la nuit de mardi à mercredi, par plusieurs témoins, place des Muguets. C’est là, au cœur du quartier du Petit-Nanterre, que les fonctionnaires ont découvert, peu après 1 heure du matin, un homme entre la vie et la mort et deux étuis de calibre 7,62 mm.