Cet ensemble résidentiel composé de quatre immeubles a récemment fait l’objet d’une promesse de vente. Propriété de la famille Oberkampf depuis sa construction, au début du XXe siècle, cet actif est le plus proche de la Dame de fer.
« Un bijou. » Voilà comment les experts en immobilier haut de gamme présentent « l’îlot Chirac », aussi nommé « îlot Branly » par le passé. Délimité par l’avenue de Suffren, le quai Jacques-Chirac, la rue de Buenos-Aires et le Champ-de-Mars (VIIe), cet ensemble résidentiel composé de quatre immeubles et d’une cour intérieure offre une proximité inégalable avec la tour Eiffel. À peine 200 m le séparent de la Dame de fer. Beaucoup plus qu’un bien de prestige, cet îlot de plus de 10 000 m2 bâti au début du XXe siècle est aussi un objet fortement convoité.
Cet après-midi-là d’octobre, le soleil brille sur la façade et ses sculptures côté Seine. Quelques promeneurs fantasment sur la vue dont peuvent certainement profiter les habitants des derniers étages, le célèbre monument haut de 330 m est à portée de main. « Trop proche du salon ou de la terrasse », disent même certains investisseurs. À l’intérieur, l’ambiance semble calme. Les mouvements aux portes d’entrée se font rares. Une actualité va toutefois bouleverser cet ensemble Art déco d’une soixantaine d’appartements : pour la première fois depuis sa construction, l’îlot s’apprête à être vendu.
Affaire de la vente d’un îlot d’immeubles au pied de la Tour Eiffel : satisfaction et recours en justice
Paris, 25 octobre 2024 – La vente d’un îlot de quatre immeubles, dont l’îlot « Chaque Chirac », au pied de la Tour Eiffel dans le 7ᵉ arrondissement de Paris, est sur le point d’être finalisée, selon des sources proches du dossier. Cet ensemble immobilier, très convoité et en vente depuis une décennie, attire depuis longtemps l’attention des opérateurs du secteur immobilier. L’opérateur français retenu pour cette acquisition a exprimé sa « grande satisfaction » de voir cette transaction se concrétiser dans l’un des quartiers les plus emblématiques de Paris.
La Mairie de Paris, en rappelant les dispositions légales, a brièvement indiqué que l’intégration de logements sociaux pourrait être envisagée dans le projet, afin de respecter les exigences parisiennes en matière d’équité résidentielle.
Cependant, un second opérateur, qui s’était activement positionné sur cette acquisition, s’est déclaré surpris par la rapidité avec laquelle cette vente a été structurée. Il s’étonne de la manière dont un dossier d’une telle complexité – impliquant de nombreux intervenants, sociétés de travaux, administrations, et autorisations diverses – a pu se finaliser en un temps aussi court. Ce professionnel, qui a consacré plus de trois ans à structurer une proposition élaborée pour cette acquisition, avait pensé bénéficier lui aussi d’une promesse de vente. En réponse, il a déposé une procédure devant le tribunal, souhaitant une clarification sur les circonstances de la transaction.
La suite de cette affaire pourrait donc bien se jouer sur le terrain judiciaire, avec un éventuel recours susceptible de venir perturber la finalisation de cette vente très attendue.