« Star Academy » : des chansons à l’ancienne et un Nikos Aliagas en grande forme pour le premier prime de la saison

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Ce samedi soir, le concours de chant revenait sur TF 1. Nouveaux profs, un tunnel de présentation des nouveaux élèves particulièrement jeunes, et des larmes. On vous raconte tout.

Une promotion d’une quinzaine de candidats très jeunes, un choix de chansons à l’ancienne, et des envolées de Nikos Aliagas, pas de collégiale mais un tunnel de présentation des candidats… C’est reparti pour un tour. Il est 21 h 14 quand la nouvelle saison de la « Star Academy » démarre sur TF 1, ce samedi soir. Le visage de Pierre Garnier, grand gagnant de l’année dernière apparaît et en voix off, le chanteur raconte son ascension fulgurante.


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Histoire de ne pas trop perdre de temps, les téléspectateurs entendent directement « Love Generation », de Bob Sinclar, l’hymne historique de l’émission. Nikos Aliagas l’accueille comme il se doit. « Il y a eu 20 000 candidatures », annonce l’animateur. L’heure est à la présentation avec un magnéto lancé par Michael Goldman, le directeur de l’école (qui a participé au casting), décrivant le nouveau corps professoral composé désormais de Malika Benjelloun (danse), Sofia Morgavi (chant), Hugues Hamelynck (théâtre), Ladji Doucouré (sport) et Marlène Schaff (expression scénique). L’idée : faire du neuf et créer l’événement, tout en préservant l’aspect nostalgique du programme phare des années 2000.

Médiatiquement parlant, l’enjeu est de taille ce samedi soir pour TF 1 et la société de production Endemol, à la manœuvre. Après le carton de la saison passé, il est venu le moment d’écrire une « nouvelle histoire ». Et sur les autres chaînes, la concurrence s’avère costaud : le très populaire jeu de Cyril Féraud « 100 % logique », sur France 2 et « Meurtres sur la Côte bleue », avec un certain Jean-Pierre Foucault, sur France 3. Alors pour donner un coup de jeune au concours, l’immense plateau a été repensé, pour plus de proximité avec le public composé de 1 000 fans debout au sein d’une fosse, dans une ambiance de concert.

Clara Luciani, marraine de la saison

La soirée enregistrée dans l’immense studio 217 de la Plaine-Saint-Denis, un bâtiment de 2 000 m2, ne démarre pas comme d’ordinaire par une prestation collégiale de toute la nouvelle promotion. La première candidate à ouvrir le bal s’appelle Marine. Cette jeune dentiste de 25 ans, originaire de Lille, se lance dans une prestation à l’ancienne de « Ordinaire », de Robert Charlebois. Une prestation tout en puissance et maîtrisée, qui lui vaut une « standing ovation ». « Elle est dentiste mais ce soir, elle est artiste », lâche Nikos Aliagas dans ses œuvres. Une première page de publicité (déjà) et les prestations des candidats s’enchaînent avec Ebony et Maylis en duo sur « Happy », de Pharrell Williams.

La marraine Clara Luciani, fait son entrée à 21h38 et Nikos promet qu’elle va « s’investir au château et sur les primes ». Avant de hurler dans son style bien à lui : « Quelle marraine on aaaaa, c’est dingue ! » « Je n’ai pas hésité une seule seconde, gamine, je regardais la Star Ac’,la première session m’a beaucoup marquée », explique la chanteuse en annonçant l’arrivée de Charles, un jeune cavalier de 18 ans. Malgré son jeune âge, le voilà en train de faire une démonstration de force sur… du Florent Pagny avec sa chanson « J’y vais ». À la fin du titre, les caméras filment son père en larmes dans le public.

Pierre Garnier et tous les élèves sur scène

Pierre Garnier, toujours assis sur la scène à côté des nouveaux « académiciens » patiente sans prise de parole. Julie, en reprenant fébrilement avec quelques fausses notes « What a feeling », d’Irene Cara, confirme un choix de chansons à l’ancienne. Franck, 23 ans de Bagneux, ultra-looké, se lance dans « Ne partez pas sans moi », de Céline Dion. Ce jeune Congolais originaire de Pointe-Noire, en France depuis deux ans, offre un moment d’émotion pure quand il découvre une vidéo de ses parents le soutenir alors qu’il ne les a pas vus depuis son arrivée dans l’Hexagone.

L’extravagant Paul continue sur « Your song », d’Elton John. Emma reprend « Nous, on sait », de Pierre Garnier. Il est 22 h 30. Le Marseillais Ulysse, 24 ans, en reprenant « La symphonie des éclairs », de Zaho de Sagazan, en version rock, donne un coup de modernité et d’originalité bienvenue à un début de saison bien plan-plan. Maïa s’approprie dans la foulée « Nightcall », de Kavinsky. Elle et Ulysse finissent tous les deuxen duo et offrent le meilleur moment d’une longue soirée qui prend des airs de tunnel. Maureen, encore de Bagneux, se présente avec « tous les cris, les SOS » et fait encore pleurer son petit ami, Marguerite va déterrer « Pile ou face », de Corynne Charby, un titre de 1987, après s’être tenté à une espèce de stand up en lisant un texte écrit par ses frères. Il est 23 h 15, et Noah, 20 ans, et Thomas, 21 s’élancent sur « Les yeux de la mama », de Kendji Girac devant leurs mamans respectives. Masseo, enfin, sur « Beggin », de Madcon, bien meilleur danseur que chanteur.

A 23 h 28, les nouveaux élèves concluent cette première émission autour de Pierre Garnier en entonnant en acoustique « Ceux qu’on était », son premier single, un des tubes les plus populaires de cette année. L’épilogue d’une soirée sans grande surprise avant que les élèves, tous très jeunes donc, ne s’en aillent tous en bus rejoindre le château de la « Star «Ac’ » à Dammarie-les-Lys, là où seront tournées la suite de leurs aventures.

Finalement, au terme d’une longue soirée, Nikos Aliagas rend l’antenne à 00 h 50. Le dernier duplex avec l’animatrice Karima Charni et les élèves chanteurs s’est fait avec le bus… qui n’est pas encore arrivé à destination. Après un énième coupure de publicité, le flux des images reprend sans animateur, à l’image de ce qui va être diffusé sur la plate-forme TF1 +. On n’entend plus que les discussions et on ne voit qu’une image « brute ».

Des bols bretons dans la cuisine

Il est tout juste 1 heure du matin, quand le véhicule s’arrête enfin devant la bâtisse. Les académiciens se placent devant en rang et en se tenant la main. « Les gars, ça y est, on y est », s’exclament-ils tous en chœur, en respirant un grand coup. Quand les lumières s’allument à l’intérieur des lieux, ils se mettent tous à hurler, puis s’élancent dans un sprint jusqu’à la porte, avant de découvrir la nouvelle décoration, changée depuis la saison précédente. « C’est trop mignon, il y a des bols bretons dans la cuisine », lance une des apprenties chanteuses. Toutes les pièces sont visitées dans une ambiance hystérique, rythmée par des « c’est incroyable », « c’est génial, on a des pulls », « et même des chouchous » pour les cheveux, ou encore un inoubliable « ça va être tellement les meilleurs souvenirs de toute ma vie » ! Les élèves prennent vite leurs marques. Paul enfile directement une robe à la Marie-Antoinette, et Marguerite philosophe : « J’ai l’impression que je suis rentrée dans la télé ». Ce n’est pas qu’une impression, Marguerite…

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